Nom de l’auteur/autrice :Urban Act' Magazine

Chanel désigne Matthieu Blazy comme son nouveau directeur artistique

C’est une annonce majeure dans le monde de la mode : Matthieu Blazy, designer franco-belge salué pour son talent et sa créativité, a été nommé directeur artistique de Chanel. Succédant à Virginie Viard, il prendra officiellement ses fonctions en 2025 et sera responsable des collections Haute Couture, Prêt-à-Porter et Accessoires de la maison. À 40 ans, Matthieu Blazy s’impose comme une figure clé du design contemporain. Après avoir marqué les esprits chez Bottega Veneta, où il a dirigé la création avec succès, il hérite d’une mission de taille : insuffler un nouvel élan à Chanel tout en honorant son héritage iconique. Un parcours remarquable Matthieu Blazy est loin d’être un inconnu pour l’industrie. Diplômé de l’école de mode bruxelloise La Cambre en 2007, il a affûté ses compétences chez des maisons prestigieuses telles que Maison Margiela, Céline ou encore Calvin Klein. Chez Bottega Veneta, il s’est distingué par sa capacité à réinventer l’identité de la marque avec des créations audacieuses mais discrètes, comme le fameux débardeur blanc et jean en cuir souple, devenu une icône moderne. Sous sa direction, Bottega Veneta a non seulement renforcé son image mais a également enregistré une progression notable de son chiffre d’affaires, même en période de crise. Outre ses talents de créateur, Matthieu Blazy est reconnu pour son approche humaine et collaborative. À l’écoute de ses équipes et des artisans, il met un point d’honneur à respecter le savoir-faire tout en le modernisant. Ce sens de l’équilibre, mêlant innovation et tradition, est un atout précieux pour une maison comme Chanel, dont l’identité repose sur la richesse de son patrimoine. Une vision attendue Chanel se trouve à un moment charnière. Après le départ brutal de Virginie Viard en juin dernier, et une période d’intérim assurée par les studios internes, l’arrivée de Matthieu Blazy est perçue comme une opportunité de redynamiser la maison. Avec sa capacité à créer des pièces à la fois intemporelles et modernes, il devra relever le défi de séduire de nouvelles générations tout en respectant l’ADN unique de Chanel. L’anticipation est grande, d’autant plus que le créateur franco-belge a su prouver qu’il était capable de transformer des marques en leur apportant un souffle nouveau, sans compromettre leur essence. Basé à Paris, il travaillera sous la direction de Bruno Pavlovsky, président des activités mode de Chanel, et collaborera étroitement avec les équipes pour écrire ce nouveau chapitre. Avec Matthieu Blazy à la barre, Chanel pourrait bien entamer une nouvelle ère, où modernité et tradition cohabiteront pour redéfinir les codes du luxe. La maison fait le pari d’un directeur artistique audacieux et raffiné, prêt à inscrire son empreinte dans l’histoire de la mode. – N.C.

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Red Bull BC One 2024 : India et Menno confirment leur statut de champions

Le samedi 7 décembre 2024, Rio de Janeiro a accueilli la finale de la 21ème édition du Red Bull BC One, la compétition la plus prestigieuse de breakdance au monde. Cette soirée mémorable a couronné deux champions hollandais, B-boy Menno et B-girl India, confirmant leur statut de figures majeures dans cette discipline artistique et sportive. B-boy Samuka : le champion de cœur et du public brésilien Cette édition du Red Bull BC One restera gravée dans les annales comme l’une des plus marquantes de son histoire, notamment grâce à l’incroyable parcours de B-boy Samuka. Véritable symbole de courage et de résilience, ce danseur brésilien, qui a perdu sa jambe droite à la suite d’un cancer durant sa jeunesse, performe avec une maîtrise impressionnante, que ce soit avec ou sans béquilles. Plutôt que de se laisser définir par son handicap, il a transformé la danse en une véritable thérapie, propulsant son talent parmi les meilleurs breakers mondiaux. Son énergie, sa technicité et son charisme ont réussi à faire vibrer le public brésilien, scandant son nom à chaque passage comme dans un stade Maracanã en feu. Bien que le danseur ait atteint les demi-finales, il s’est finalement incliné face à B-boy Menno, le futur vainqueur, dans un affrontement palpitant. Sa performance exceptionnelle lui a toutefois permis de conquérir le cœur des spectateurs, qui l’ont accueilli en héros. Menno et India : les maîtres incontestés du breaking C’est la première fois dans toute l’histoire de la compétition que les vainqueurs sont issus du même pays (Pays-Bas) et qui plus est… de la même équipe ! En effet, B-boy Menno et B- girl India sont membres des Hustle Kidz Crew, et ont pour habitude de s’entraîner régulièrement ensemble. Des grands maîtres, qui n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Pour la quatrième fois dans sa carrière (après 2014, 2017 et 2019), B-boy Menno a réussi l’exploit de remporter la ceinture de champion du Red Bull BC One, ce qui fait de lui le breaker le plus titré de l’histoire de la compétition. Il dépasse ainsi le précédent record partagé avec Hong10, qui comptait également trois victoires. À 35 ans, B-boy Menno continue d’impressionner par son originalité, ses transitions fluides et sa stratégie impeccable. « Je suis incroyablement heureux et encore sous le choc. Remporter un quatrième titre, c’est un rêve devenu réalité. Écrire l’histoire de cette manière est tout simplement incroyable », a-t-il déclaré après sa victoire contre B-boy Icey Ives (États-Unis) en finale. Du côté des femmes, B-girl India a également écrit une page de l’histoire du breaking. À seulement 18 ans, elle remporte son deuxième titre mondial après celui décroché à New York en 2022. Dans un duel acharné en finale face à B-girl Nicka (Lituanie), India a su imposer sa puissance et sa créativité pour s’emparer de la ceinture. « Ce titre est particulièrement spécial pour moi. Gagner la même année que Menno, mon coéquipier et mentor, est un accomplissement que je n’oublierai jamais », a confié B-girl India après sa victoire. Le breaking français s’illustre au Red Bull BC One Lors de cette 21ème édition du Red Bull BC One, la France était représentée par trois danseurs : deux B-girls, Syssy et Kimie, ainsi que B-boy Khalil. Tous trois ont démontré un talent remarquable, rendant fiers leurs supporters, même si leurs parcours respectifs se sont arrêtés avant les phases finales. B-girl Syssy, victorieuse du Last Chance Cypher France et qualifiée directement pour la phase finale, a fait preuve d’une détermination exemplaire. Malheureusement, elle a été éliminée dès le premier tour par B-girl Nicka, médaillée d’argent olympique, après un duel intense. De son côté, B-girl Kimie, repêchée grâce à la qualification directe de Syssy, a créé la surprise en atteignant les demi-finales, avant de faire face à la future championne, B-girl India. Sa puissance et sa créativité ont néanmoins confirmé son statut de talent à suivre, parmi une génération de danseuses déjà très prometteuses. B-boy Khalil, seul représentant masculin français, a fait une entrée remarquée dans la compétition. Grâce à son style unique et ses transitions, le danseur a su conquérir le jury et le public brésilien dès le premier tour. En quart de finale, il s’est finalement incliné dans un duel serré face à l’Américain B-boy Icey Ives, qui a su faire preuve de créativité et de dynamisme. Malgré l’absence de podium pour les Français, leurs performances ont montré que la France continue de jouer un rôle majeur dans le monde du breaking. Alors que la discipline continue de gagner en reconnaissance internationale, avec sa mise en lumière récente pendant les Jeux olympiques de Paris, le prochain chapitre s’écrira à Tokyo, au Japon, le 9 novembre 2025. Dès lors, une question demeure : Menno conservera-t-il son trône ou passera-t-il le flambeau à une nouvelle génération de breakers ? Une chose est certaine : le spectacle promet de nouveau d’être inoubliable. – C.A.

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La Haine : le film culte renaît sur scène en comédie musicale

Véritable chef-d’œuvre français du 7ème art, un classique même du cinéma français, criant de vérité sur le traitement des banlieues à son époque et aussi impactant d’actualité : La Haine revient dans les salles, mais cette fois-ci sur scène, sous forme de comédie musicale. Des chorégraphies scénarisées par B-boy Yamson, ancien champion du monde de breaking en 2001 avec les Wanted Posse et ancien chorégraphe de la chanteuse Madonna. Jusqu’ici rien n’a changé… ou presque C’est Matthieu Kassovitz lui-même qui est à l’initiative de ce projet. Réalisateur du film culte La Haine, sorti au cinéma en 1995, il réinvente, près de 30 ans après son œuvre sous la forme d’une comédie musicale. Cette fois, l’histoire prend vie sur scène, portée par des acteurs et des danseurs issus de la culture Hip-Hop, offrant une interprétation moderne de son message intemporel. Cette adaptation, fidèle à l’esprit du film, cherche à casser les codes du théâtre en proposant au public une expérience à la fois novatrice et dynamique, où la danse joue un rôle central et essentiel sur scène. Et pour cause : après des mois de casting, débutés en janvier 2024, des danseurs de toute l’hexagone et de tous les styles, ont été sélectionnées pour intégrer la troupe artistique, dont on retrouve certains grands noms du milieu, comme le prodigieux B-boy Tim, de Vagabond Crew (double champion du monde en crew 2011-2012). Le rap est également très présent sur scène avec des textes qui frappent, qui percutent et qui dénoncent, avec au casting une playlist incluant des rappeurs de toute génération comme Akhenaton, Médine, Youssoupha, ou encore Doria. Un réel spectacle représentatif de la culture Hip-Hop, qui offre une expérience à la fois similaire et différente du film de Kassovitz, tout en apportant une vision moderne des banlieues. Un phénomène artistique et de société L’adaptation du film en comédie musicale apporte une expérience complètement inédite, dont l’histoire se déroule non pas en face d’une caméra, mais devant le spectateur, qui ressent l’énergie et le dynamisme des acteurs présents sur scène. Car le spectacle événement est aussi un phénomène de société. Comme le souligne le titre “Jusqu’ici rien n’a changé”, les tensions sociales et raciales d’hier demeurent tristement actuelles. En ce sens, l’adaptation intègre des éléments contemporains, tels que les smartphones et des événements récents, afin de refléter avec justesse les problématiques des banlieues françaises aujourd’hui. L’ensemble est sublimé par une scénographie dynamique, mêlant un plateau tournant en avant-plan et des images animées projetées sur un écran géant en arrière-plan, interagissant harmonieusement avec les mouvements du plateau. Cette mise en scène immersive, renforcée par des visuels d’une qualité exceptionnelle, brouille habilement la frontière entre les décors réels et ceux en 3D, plongeant les spectateurs au cœur de l’action. Depuis sa première représentation à La Seine Musicale de Paris en octobre, le spectacle rencontre un succès retentissant. Initialement prévu pour une durée limitée, il a été prolongé jusqu’au 5 janvier prochain pour répondre à l’engouement des spectateurs. Après cette date, la troupe partira en tournée dans plusieurs grandes villes de France, permettant à un public encore plus large de découvrir cette expérience unique (découvrez toutes les dates ici). Cette adaptation n’est pas seulement une réinterprétation du film, mais aussi un hommage vivant à l’œuvre originale. Elle offre une expérience enrichissante à ceux qui la découvrent, tout en ravivant la nostalgie de ceux qui ont vu le film dans les salles obscures il y a près de 30 ans. En définitive, ce projet audacieux et novateur démontre que, même après trois décennies, La Haine reste plus que jamais d’actualité. À travers cette adaptation, Matthieu Kassovitz et sa troupe parviennent à renouveler le regard sur les problématiques sociales et raciales, tout en célébrant la culture Hip-Hop et l’énergie de la scène. Un rendez-vous à ne surtout pas manquer, donc ! – C.A.

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LVMH se sépare d’Off-White

LVMH a indiqué avoir vendu Off-White, la marque fondée par Virgil Abloh, à l’entreprise Bluestar Alliance. Cette cession intervient alors que la marque peine à maintenir sa notoriété après le décès de son créateur. Le géant français du luxe, LVMH, a annoncé la vente de la marque emblématique Off-White à Bluestar Alliance, une entreprise américaine de gestion de marques. Cette annonce a été faite le 30 septembre 2024, un jour symbolique qui aurait marqué le 44e anniversaire de son fondateur, Virgil Abloh, décédé en novembre 2021. Reconnu pour son approche novatrice en matière de mode, Virgil Abloh a su fusionner les univers du luxe et du streetwear. Il avait fondé Off-White en 2012, transformant rapidement la marque en une référence incontournable, avant d’être propulsé directeur artistique pour homme chez Louis Vuitton. « Virgil était un pionnier de la création qui a eu un impact profond sur l’industrie mondiale de la mode et la communauté créative. L’acquisition d’Off-White représente une opportunité unique pour Bluestar Alliance d’honorer et de construire sur l’héritage durable de Virgil Abloh. Son approche visionnaire de la mode résonne profondément avec nos valeurs fondamentales », a indiqué Joey Gabbay, PDG de Bluestar Alliance, dans un communiqué. La décision de LVMH de céder Off-White intervient alors que la marque a rencontré des difficultés à maintenir son élan après le décès de Virgil Abloh. En 2019, LVMH avait acquis 60% de la société, avec des ambitions de croissance et d’expansion. Depuis, les ventes ont baissé, certains revendeurs ayant même décidé de ne plus distribuer ses produits. Les termes de la transaction n’ont pas été révélés, mais il est clair que Bluestar Alliance, qui possède déjà des marques telles que Bebe et Scotch & Soda, voit en Off-White un potentiel à exploiter. Cette vente illustre également une tendance plus large dans le secteur du luxe, où les grandes marques cherchent à se repositionner et à s’adapter à un marché en constante évolution. – N.C.

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Hedi Slimane quitte la direction artistique de Celine

Après sept années d’influence à la direction artistique, Hedi Slimane quitte Celine, a annoncé LVMH. Il sera remplacé par un ancien de la maison, Michael Rider. La nouvelle est tombée ce mercredi, au lendemain de la clôture de la Fashion week parisienne : Hedi Slimane tire sa révérence, après sept années marquées par une transformation radicale de la maison Celine, notamment avec la suppression de l’accent sur le « e » de Céline. Avec son style sexy rock, Hedi Slimane a revisité l’ADN de la marque et a su la repositionner dans le très haut de gamme. Sous sa direction artistique, Celine a vu son chiffre d’affaires exploser, passant d’environ 500 millions d’euros en 2017 à près de 3 milliards aujourd’hui. Le créateur a également réussi à capter une nouvelle génération de consommateurs, grâce à des collections audacieuses et désirables, mêlant des pièces emblématiques comme les jeans et les sacs à main. Bien que son approche radicale ait suscité des critiques à ses débuts, il a su imposer un style parisien chic et bohème, séduisant à la fois les puristes de la mode et une clientèle plus jeune. La succession sera assurée par Michael Rider, qui prendra la relève en janvier 2025. Un nom familier pour les initiés de Celine. Ancien directeur de la création du prêt-à-porter féminin sous Phoebe Philo entre 2008 et 2018, Rider a joué un rôle clé dans la définition de l’ADN minimaliste et intemporel qui caractérisait cette période. Diplômé de l’université Brown, il a ensuite quitté Celine lors de l’arrivée d’Hedi Slimane pour rejoindre Polo Ralph Lauren à New York, où il a dirigé la ligne créative de la marque américaine. Fort de cette expérience internationale, Rider est perçu comme un choix stratégique capable de redonner à Celine une vision plus classique tout en maintenant l’élan créatif initié par Slimane. Son retour chez Celine marque une nouvelle phase pour la maison, avec une opportunité unique de réconcilier l’héritage laissé par Phoebe Philo avec les innovations apportées par Slimane. Avec sa maîtrise des codes de la maison et sa connaissance fine du luxe, Michael Rider, semble bien placé pour poursuivre cette aventure tout en insufflant une nouvelle direction à la marque, dans un contexte économique où les attentes des consommateurs évoluent vers des produits plus discrets, reflet de la tendance « quiet luxury ». Hedi Slimane est, quant à lui, pressenti pour prendre la direction artistique de Chanel, toujours sans directeur artistique depuis le départ de Virginie Viard en juin dernier. Fort de son expérience et de ses succès dans des maisons comme Dior et Saint Laurent, le créateur pourrait apporter sa touche audacieuse et avant-gardiste à Chanel, redynamisant ainsi l’identité de la marque. – N.C.

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Bottega Veneta dévoile une collection de 5 parfums

De plus en plus de maisons de luxe investissent dans l’univers de la beauté, et Bottega Veneta ne fait pas exception. Après Hermès, qui a élargi son offre avec des produits de maquillage, et Balmain, qui vient de lancer sa gamme de parfums et une première boutique Balmain Beauty, la maison italienne fait son entrée avec une collection de fragrances signée Matthieu Blazy. Bottega Veneta dévoile pour cet automne une collection olfactive prestigieuse qui puise son inspiration dans l’héritage de la maison et l’histoire culturelle de Venise. Le directeur artistique de la marque, Matthieu Blazy, a souhaité rendre hommage à la ville, point de rencontre entre cultures et influences, en créant cinq fragrances qui allient des ingrédients naturels venus des quatre coins du monde. À l’image de l’iconique tissage de cuir Intrecciato, chaque parfum tisse des essences rares pour offrir des créations olfactives à la fois raffinées et contemporaines. Come with Me associe la vivacité du bergamote italien à la douceur de l’iris français. Déjà Minuit tisse un duo entre le géranium de Madagascar et la cardamome du Guatemala. Alchemie combine la baie rose brésilienne à la myrrhe précieuse de Somalie. Acqua Sale fusionne le labdanum boisé d’Espagne à l’huile de genièvre macédonienne pour évoquer l’odeur enveloppante de l’eau salée, tandis que Colpo di Sole évoque la chaleur méditerranéenne en mariant l’huile d’angélique française à l’absolue de fleur d’oranger marocaine. Depuis sa prise de poste en 2021, Matthieu Blazy met un point d’honneur à souligner l’importance du toucher, tant dans les matériaux des créations de la maison que dans la confection artisanale qui en fait la renommée. On retrouve cette sensibilité dans l’expérience olfactive des parfums, qui se dévoilent progressivement au contact de la peau et se révèlent pleinement avec le mouvement. Chaque fragrance s’adapte subtilement à celui qui la porte, apportant une touche de raffinement et de caractère. Le directeur artistique de Bottega Veneta ne s’est pas arrêté à la création des senteurs, mais a également réimaginé le flacon comme un objet d’art à part entière. La bouteille, tout en verre translucide, est une ode à Venise, rappelant l’eau lagunaire et les formes souples du cuir qui ont marqué l’esthétique de la maison de luxe. Sa texture fluide et ses bulles d’air uniques recréent l’aspect du verre soufflé à la main, en hommage aux maîtres verriers de Murano. Chaque flacon devient ainsi une pièce unique, portée par une base en marbre vert qui rappelle les créations architecturales de Venise. Le bouchon en bois sculpté, gravé d’une bague métallique, fait écho aux pilotis des palais vénitiens, symbolisant une architecture inversée. Cet objet de luxe durable, sans plastique et entièrement rechargeable, incarne une véritable fusion entre le design contemporain, la durabilité et l’artisanat vénitien. En alliant esthétique et responsabilité, Bottega Veneta propose une expérience sensorielle unique tout en répondant aux attentes croissantes en matière de durabilité dans le secteur des parfums de luxe. – N.B.

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Basket : la LNB lance 2 nouveaux tournois

La Ligue nationale de basket (LNB) a dévoilé ce mercredi 18 septembre un programme ambitieux pour la saison 2024-2025, marqué par l’arrivée de deux nouveaux tournois. L’objectif ? Mettre en valeur les jeunes talents français et offrir aux fans un spectacle toujours plus riche. C’est lors du Media Day Betclic Elite, qui s’est déroulé le mercredi 18 septembre à Paris, que le président de la LNB, Philippe Ausseur, et le directeur général, Fabrice Jouhaud, ont annoncé aux journalistes le déploiement de deux nouveaux événements basket. Le Young Star Game, prévu le 21 janvier 2025 au Palais des Sports de Marcel-Cerdan à Levallois-Perret (92), sera l’occasion pour les jeunes talents du championnat de se mesurer dans un contexte de haute compétition. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de la LNB de promouvoir les jeunes joueurs français, dont le potentiel a été largement démontré ces dernières années avec les succès de Victor Wembanyama et de ses successeurs lors de la Draft NBA. « Il n’y a pas de vivier équivalent en termes de jeunes talents dans notre pays, a souligné Philippe Ausseur, président de la LNB. Il faut réaffirmer que les futures stars du basket mondial seront chez nous. » Parallèlement, la LNB lance la Supercoupe, un tournoi qui se tiendra en septembre 2025 à Roland-Garros. Ce nouveau format, qui réunira les champions de Betclic Elite, de Pro B, de la Coupe de France et de la Leaders Cup, offre un véritable plateau de qualité qui ne manquera pas de séduire les amateurs de basket-ball. « Pour ceux qui ont connu le match des champions, ce sera un format très pimpé avec un final 4 », a expliqué Fabrice Jouhaud, directeur général de la LNB. Ces nouvelles initiatives s’inscrivent dans une dynamique de modernisation de la LNB. En plus de ces nouveaux tournois, le rebranding de l’All-Star Game et de la Leaders Cup, ainsi que la récente refonte du logo, témoignent de l’ambition de la ligue de devenir une référence en Europe d’ici 2030. En diversifiant son offre et en mettant en valeur les jeunes talents, la LNB espère, par ailleurs, séduire un public toujours plus large et dynamiser le championnat français. – N.B. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Urban Act' Magazine (@urbanactmag)

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Nominations chez Tom Ford, Givenchy et Uniqlo

Le paysage de la mode connaît depuis peu quelques mouvements avec la nomination de trois nouveaux directeurs créatifs : Haider Ackermann à la tête de Tom Ford, Sarah Burton chez Givenchy, et Clare Waight Keller à la direction créative d’Uniqlo. Haider Ackermann chez Tom Ford : modernité et audace au programme La désignation d’Haider Ackermann en tant que nouveau directeur créatif de Tom Ford a été révélée il y a quelques jours. Une bonne nouvelle pour le monde de la mode, car le créateur, connu pour son travail sur les silhouettes épurées et une palette de couleurs sophistiquée, incarne parfaitement l’essence du chic moderne qu’a cultivé Tom Ford. « C’est avec une immense fierté que je vais m’efforcer d’honorer l’héritage de Tom Ford », a-t-il déclaré. Ce choix semble d’autant plus pertinent que le styliste et Tom Ford partagent une admiration mutuelle basée notamment sur leur maîtrise du tailoring. Le style d’Ackermann, souvent caractérisé par un subtil mélange de sensualité et de rigueur, trouve naturellement sa place chez Tom Ford. Sa capacité à sublimer aussi bien la mode masculine que féminine promet de nouvelles perspectives pour la maison. Tom Ford lui-même ne cache pas son enthousiasme : « Je suis depuis longtemps un grand admirateur du travail d’Haider. Il est un incroyable coloriste, son tailoring est précis, et surtout, il est résolument moderne. » Pour voir le premier défilé d’Ackermann sous Tom Ford il faudra attendre mars 2025, lors de la Fashion Week de Paris automne/hiver 2025-2026. Sarah Burton : de McQueen à Givenchy, une renaissance créative Autre grande annonce, celle de Sarah Burton qui prend les rênes de Givenchy. Celle qui a brillamment succédé à Alexander McQueen en poursuivant l’héritage du créateur britannique, arrive avec une réputation de designer visionnaire. Pour Givenchy, maison synonyme de haute couture, d’élégance et d’avant-garde, la présence de Sarah Burton ouvre un nouveau chapitre prometteur. « Je suis très honorée de rejoindre cette magnifique maison qu’est Givenchy », a-t-elle affirmé, soulignant son engouement à insuffler sa vision personnelle dans cette marque emblématique. Après plus de dix ans passés à réinventer la marque McQueen, Sarah Burton semble prête à élargir son champ créatif avec une sensibilité empreinte de romantisme et de modernité. Elle présentera également sa première collection en mars 2025 pendant la PFW. Clare Waight Keller : l’élégance au service de la simplicité chez Uniqlo Dans un tout autre registre, Clare Waight Keller, ancienne directrice artistique de Givenchy et créatrice de la robe de mariée de Meghan Markle, a été nommée directrice créative d’Uniqlo. Cette nomination marque un tournant important pour la marque japonaise, dont l’esthétique minimaliste et fonctionnelle s’inscrit dans un style de vie accessible à tous. La créatrice a déjà travaillé avec Uniqlo via la collection UNIQLO : C, qui a été acclamée pour son mélange d’élégance et de praticité. « C’est un honneur pour moi d’être impliquée dans l’évolution du LifeWear », a-t-elle déclaré. LifeWear, cette philosophie vestimentaire d’Uniqlo basée sur la simplicité et le confort, sera désormais réinterprétée par Clare Waight Keller, avec un souci du détail et de la sophistication qui lui sont propres. Avec cette nomination, Uniqlo franchit une nouvelle étape vers une mode accessible, mais résolument haut de gamme. Alors que Paris découvrira les premières collections d’Haider Ackermann et Sarah Burton en mars 2025, l’évolution d’Uniqlo sous la direction de Clare Waight Keller sera également suivie avec intérêt. Une chose est sûre, ces trois nouveaux directeurs créatifs sauront habilement mêler innovation, respect des traditions et approche contemporaine. – N.C.

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JO de Los Angeles 2028 : place aux nouveaux sports !

Alors que la flamme olympique s’est éteinte officiellement à Paris ce dimanche 8 septembre, clôturant les Jeux paralympiques, et précédemment les Jeux olympiques, une autre flamme s’embrase dans le cœur des sportifs. 5 nouveaux sports vont s’inviter sur les plages californiennes pour les prochains JO de 2028. Les sports américains en scène C’est lors de sa 141ème session, qui s’est déroulée du 15 au 17 octobre 2023, que le Comité international olympique (CIO) a décidé d’élargir l’offre sportive en validant l’ajout de cinq nouvelles disciplines aux JO de Los Angeles 2028. Baseball/softball, cricket, crosse, squash et flag football feront ainsi leur entrée sur la scène olympique, répondant à une volonté de diversifier l’éventail des sports proposés et de célébrer le riche patrimoine sportif américain. Si le baseball/softball, le cricket et la crosse ont déjà figuré au programme olympique par le passé, le flag football et le squash vont faire leurs grands débuts en 2028. En effet, bien que le football américain fut présent aux Jeux olympiques de Saint-Louis en 1904 et de Los Angeles en 1932 comme sport de démonstration, c’est sous sa forme la plus accessible, le flag football, qu’il s’imposera définitivement au programme olympique. Cette version sans contact, particulièrement dynamique, devrait séduire un large public, surtout avec la perspective de voir des stars de la NFL, comme Patrick Mahomes, double champion du Superbowl, qui a déjà exprimé son intérêt à y participer. Le breakdance absent L’absence du breakdance pour les prochains Jeux, discipline introduite aux JO de Paris, interroge. Si la performance originale de la B-girl australienne Raygun a marqué les esprits, devenant par la même occasion la cible de moqueries sur les réseaux sociaux, ce n’est pas la raison de cette exclusion. Le comité d’organisation de LA28 a, en effet, souhaité privilégier des sports plus ancrés dans la culture américaine, selon les dires du président du comité d’organisation des Jeux Olympiques de Los Angeles 2028, Casey Wasserman. « Ces sports sont pertinents, innovants et ancrés dans les communautés, car ils sont pratiqués aussi bien chez soi dans le jardin, que dans les cours d’école, les maisons de quartier, les stades et les parcs à travers les États-Unis », a-t-il déclaré. Cette décision soulève néanmoins des questions légitimes sur les critères de sélection. Si l’objectif est de promouvoir des sports populaires et accessibles via l’inclusion de nouveaux sports additionnels, le choix de disciplines majoritairement américaines peut sembler restrictif. De plus, la possibilité pour le pays hôte de remporter des médailles, dans des sports où la concurrence est moins féroce, ne peut être écartée. Une possible anticipation qui donne sûrement raison au comité californien puisqu’au breaking, les États-Unis ont remporté une seule médaille de bronze. Toutefois, il reste un espoir pour la discipline de revenir sur la scène olympique pour les Jeux de 2032, qui se tiendront à Brisbane, en Australie. – C.A.

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Diptyque lève le voile sur « Les Essences de Diptyque »

La maison Diptyque, connue pour ses bougies et ses parfums d’exception, a dévoilé une nouvelle collection baptisée « Les Essences de Diptyque » qui explore cinq trésors naturels rarement perceptibles par l’odorat humain : le corail, la nacre, l’écorce, le nénuphar et la rose des sables. En puisant, depuis son origine, son inspiration dans la nature, la maison Diptyque ouvre un nouveau chapitre olfactif avec « Les Essences de Diptyque ». Cette nouvelle collection composée de cinq eaux de parfum, rend hommage à des trésors de la nature à l’odeur difficilement perceptible par l’homme. Corail, nacre, écorce, nénuphar, et rose des sables composent ainsi cette première collection, imaginée et créée par un collectif d’artistes dans le but de retranscrire les émotions et les sensations suscitées par la simple observation de ces richesses de la nature. • Le parfum dédié au corail, Corail Oscuro (famille olfactive : florale minérale), capture l’esprit de Venise, où la lumière se joue des reflets des eaux et des coraux. Avec des notes d’absolu de rose bourboniana, de mandarine cristalline et un accord minéral salé, cette fragrance transporte le porteur dans les profondeurs vibrantes de l’écosystème sous-marin, révélant la beauté majestueuse et éphémère des coraux. • Lunamaris (ambrée épicée), le parfum célébrant la nacre, est une ode à l’éclat mystérieux de cette matière précieuse. Composé par Fabrice Pellegrin, il mêle les notes de ciste et de poivre rose avec des accents d’encens, créant une fragrance qui danse avec la lumière et la texture de la nacre. Ce parfum rend hommage à la douceur lumineuse et à l’élégance subtile de cette substance envoûtante. • Bois Corsé (boisée ambrée), l’une des créations de Nathalie Cetto et Olivier Pescheux, célèbre la robustesse et la chaleur protectrice de l’écorce. En associant la douceur de la fève tonka à la fluidité du santal, et en enrichissant la composition de notes de café noir, cette fragrance incarne la profondeur et la richesse de la forêt, offrant une expérience olfactive aussi puissante que réconfortante. • Inspiré par les célèbres Nymphéas de Claude Monet, Lilyphéa (ambrée verte) est une ode à la poésie des nénuphars flottant sur l’eau. Avec des notes de cardamome, de feuilles de violette et de vanille de Madagascar, ce parfum capture la douceur et la légèreté des fleurs aquatiques, offrant une vision poétique et sereine des étangs. • Enfin, Rose Roche (florale hespéridée), signé par Fabrice Pellegrin, évoque la majesté et la fragilité de la rose des sables. En mêlant des notes de citron doré, de rose Centifolia et de patchouli minéral, ce parfum offre une interprétation innovante de la rose, capturant l’essence de l’Orient et la texture unique de cette fleur façonnée par le vent et le sable. Avec « Les Essences de Diptyque », la maison parisienne convie ainsi les amateurs de parfums à une exploration sensorielle des merveilles de la nature souvent invisibles. Chaque fragrance ouvrant une fenêtre sur un univers mystérieux et une aventure olfactive inédite. – N.B.

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