Nom de l’auteur/autrice :Urban Act' Magazine

NFL Draft 2025 : la France entre par la petite porte

Dans l’ombre des projecteurs braqués sur les stars américaines, un joueur français s’est frayé un chemin jusqu’à la NFL. Une percée discrète mais symbolique pour le football tricolore, en pleine montée en puissance sur la scène internationale. Un destin de dernière minute pour un Français Alors que tous les regards étaient tournés vers Shedeur Sanders — jeune prodige du football américain et pressenti dans le top 10 — qui a finalement connu l’une des Drafts les plus cruelles en étant sélectionné bien plus bas que prévu, lors de la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 avril, un Français a discrètement franchi les portes de la NFL. Il s’agit de Wilfried Pene, jeune espoir de 24 ans originaire de Tours. Il a achevé son parcours universitaire chez les Hokies de Virginia Tech, où il a disputé quatre saisons. Lors de sa dernière année, il s’est imposé comme un élément clé de l’effectif, signant ses meilleures statistiques. Bien qu’il n’ait pas été retenu parmi les 257 choix de la Draft, son profil n’est pas passé inaperçu. Il a été recruté en tant que undrafted free agent — un joueur non sélectionné mais libre de signer avec l’équipe de son choix. Ce sont les New England Patriots qui lui ont offert cette opportunité, séduits par ses performances lors du Pro Day, ces journées organisées par les universités où les joueurs éligibles à la Draft sont testés devant les recruteurs. Une véritable chance pour ce défenseur prometteur, qui rejoint une franchise mythique, marquée par l’héritage de Tom Brady, légende absolue de la NFL. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Virginia Tech Football (@hokiesfb) Rappelons que d’autres Français ont réussi à s’imposer en NFL, comme Lucas Niang, offensive tackle des Kansas City Chiefs. Il est même devenu le premier à soulever le trophée du Super Bowl, après les victoires des Kansas City Chiefs en 2023 (Super Bowl LVII) et 2024 (Super Bowl LVIII). Un succès qui symbolise l’essor du football américain français au plus haut niveau. Clin d’œil tricolore lors de la Draft Cette édition de la Draft a aussi été marquée par une touche française symbolique. Deux Françaises ont en effet été invitées à annoncer l’un des choix de la Draft : Margaux Schmidt et Elisa de Santis. Margaux Schmidt, grande passionnée de football américain, a été élue International Fan of the Year par les New Orleans Saints. Elle a eu l’honneur d’annoncer un des choix de la franchise lors du troisième jour de la Draft, aux États-Unis. Quant à Elisa de Santis, membre actuelle de l’équipe de France de flag football et ambassadrice mondiale de la discipline, elle a annoncé, depuis Paris, un choix des Saints au quatrième tour. Une discipline appelée à briller : le flag football fera en effet son entrée aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028. Ces moments forts témoignent de l’essor du football américain en France. Plus qu’un simple clin d’œil, ils symbolisent l’ouverture internationale de la NFL et son engagement pour la promotion du flag football, discipline spectaculaire et accessible, qui incarne l’avenir olympique du sport. – C.A.

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Sept Français candidats à la Draft NBA 2025

La NBA a communiqué ce mardi la liste des joueurs inscrits en tant que candidats anticipés à la Draft 2025. Parmi eux, six Français figurent officiellement sur la liste des “early entries”, tandis que Maxime Raynaud, senior à Stanford, y sera automatiquement éligible après quatre années passées en NCAA. Le basket français continue d’asseoir son influence de l’autre côté de l’Atlantique. Un an après que Zaccharie Risacher a marqué l’histoire en devenant le premier joueur français sélectionné en première position de la Draft NBA, une nouvelle génération tricolore s’apprête à tenter sa chance. Ce mardi, la ligue nord-américaine a révélé la liste des joueurs inscrits en tant que candidats anticipés (joueurs qui se déclarent volontairement pour la Draft NBA avant l’âge requis ou avant d’avoir terminé leur parcours universitaire) pour l’édition 2025, qui se tiendra les 25 et 26 juin prochains au Barclays Center de Brooklyn. Ils sont six à y représenter l’Hexagone : Nolan Traoré, Mohamed Diawara, Noah Penda, Mohammad Amini, Paul Mbiya et Zaion Nebot. À cette liste s’ajoute Maxime Raynaud, pivot de Stanford, qui entre automatiquement dans le processus de sélection après avoir terminé son cursus universitaire. À seulement 18 ans, Nolan Traoré est sans doute le plus en vue. Le meneur de Saint-Quentin a enchaîné les prestations solides en Betclic Élite, au point d’apparaître dans les projections de loterie. Mohamed Diawara, de Cholet, n’est pas en reste. Champion d’Europe U20 l’été dernier, il a été élu meilleur jeune de la phase aller du championnat, impressionnant par sa polyvalence défensive. Noah Penda, du Mans, s’est distingué en janvier lors du Young Star Game, dont il a été élu MVP, confirmant son profil d’ailier moderne et intense. Dans le secteur intérieur, Paul Mbiya (ASVEL) intrigue par sa taille et son potentiel, tandis que Mohammad Amini (Nancy), encore discret en club, s’est fait remarquer avec la sélection iranienne, en signant notamment un match à 33 points à 14/15 aux tirs. Plus discret médiatiquement, Zaion Nebot, meneur du Havre en Pro B, séduit par sa vision du jeu et sa capacité à organiser une attaque. Enfin, Maxime Raynaud, pivot de 2,13 m évoluant à Stanford, complète ce contingent. Régulier en NCAA, il présente un profil robuste et expérimenté qui pourrait séduire plusieurs franchises au second tour. Sept trajectoires différentes, mais un objectif commun : rejoindre les rangs de la meilleure ligue du monde et poursuivre le formidable élan du basket français sur la scène internationale. Rendez-vous les 25 et 26 juin prochains pour découvrir quels Français franchiront les portes de la NBA. – N.C.

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Kappa x Les Ardentes : une collab streetwear pour le plus grand festival hip-hop d’Europe

Le festival Les Ardentes 2025 s’associe à Kappa pour une collection capsule inspirée du streetwear et de l’univers culinaire du rap, disponible en précommande dès maintenant. Le mythique label italien Kappa et le festival liégeois Les Ardentes s’unissent pour une collaboration inédite qui mêle mode, musique et culture urbaine. La collection, baptisée « Kappa cooks for Les Ardentes », s’inspire de l’expression « cooking » chère aux rappeurs, symbole de création et de mélange des genres. Résultat : une ligne de vêtements essentiels – t-shirts, hoodies, maillots de foot, crop top, veste zippée – revisitée dans un esprit résolument street et épuré. Cette capsule exclusive, qui revisite également le logo du festival, est disponible en précommande depuis le 30 avril sur les sites de Kappa et des Ardentes. Une manière pour la marque de réaffirmer son ancrage dans la culture urbaine et de prolonger son histoire avec les artistes qu’elle habille depuis des décennies. Côté scène, l’édition 2025 s’annonce électrique : Damso, Laylow, Vald, Ninho, SCH, Hamza, mais aussi les poids lourds américains Young Thug, Gucci Mane, Swae Lee et Ty Dolla Sign répondront présents du 3 au 6 juillet à Liège en Belgique. Avec plus de 250 000 festivaliers attendus, Les Ardentes confirment une fois de plus leur statut de rendez-vous incontournable du hip-hop mondial. – N.B.

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Gregg Popovich : la légende des Spurs prend sa retraite

Une figure iconique de la NBA tire sa révérence. Coach « Pop », pilier des San Antonio Spurs pendant près de trois décennies, quitte la grande scène. Exigeant, charismatique, légendaire : Gregg Popovich a marqué l’histoire du basket par son style unique et sa vision du jeu, laissant derrière lui un héritage inégalé dans la ligue. Entre départ forcé et héritage assuré Le légendaire coach vient d’officialiser sa retraite après un nouvel incident médical survenu en avril dernier, tirant un trait définitif sur une carrière déjà mise entre parenthèses depuis un AVC en novembre 2024. Éloigné du banc mais pas de son équipe, Popovich avait continué à orchestrer les entraînements en coulisses, tout en assurant une transition en douceur avec son bras droit, Mitch Johnson, désormais promu coach principal. Âgé de 36 ans, Mitch Johnson incarne la relève naturelle, à l’image de la continuité chère aux Spurs. Fidèle à la philosophie de son mentor, il semble prêt à assumer les rênes, porté par la même intensité et la même rigueur. Il pourra notamment s’appuyer sur la jeune génération, emmenée par le jeune joueur Français Victor Wembanyama. La French Touch à la sauce Popovich Mais si les Spurs ont la réputation telle que nous la connaissons aujourd’hui outre-Atlantique,c’est bien grâce aux talents tricolores que Popovich a pu recruter tout au long de sa carrière. Au-delà de ses cinq bagues de champion NBA, le coach a façonné la franchise texane en la rendant plus « bleu-blanc-rouge » que n’importe quelle autre équipe américaine. De Tony Parker – avec qui il a décroché quatre titres – à Boris Diaw, en passant par Ian Mahinmi, Nando De Colo, et désormais Wembanyama, ces joueurs français ont tous brillé sous sa houlette. Par son leadership, Popovich a non seulement offert un tremplin aux basketteurs français, mais il leur a aussi ouvert les portes du rêve américain. Il a prouvé qu’un joueur venu de l’Hexagone pouvait dominer sur le parquet de la NBA et soulever le trophée ultime. Avec ses 1335 victoires en saison régulière et cinq titres NBA, Gregg Popovich ne laisse pas qu’un palmarès derrière lui. Il a inscrit son nom à jamais dans l’histoire des San Antonio Spurs, en y apportant une culture, un style, un exemple. Et surtout, un profond respect des deux côtés de l’Atlantique. – C.A.

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Trophées LFFP 2025 : les grandes lauréates de la saison

Clara Mateo, Christiane Endler, Maëva Salomon ou encore Tara Elimbi Gilbert figurent parmi les joueuses primées lors de la 9ᵉ cérémonie des Trophées LFFP. Une soirée marquée par un hommage fort à Gaëtane Thiney, et la présence de nombreuses figures du football féminin français. Hier soir a eu lieu la 9ᵉ cérémonie des Trophées LFFP, événement incontournable qui récompense chaque saison les meilleures joueuses, entraîneurs et arbitres du championnat français, de l’Arkema Première Ligue à la Seconde Ligue. La cérémonie, organisée au Pavillon Dauphine à Paris et retransmise en direct sur Canal+ Sport 360, a une nouvelle fois mis en lumière l’excellence du football féminin professionnel dans l’Hexagone. L’un des temps forts de la soirée a été sans conteste l’hommage rendu à Gaëtane Thiney. Récemment retraitée à 39 ans après une carrière exceptionnelle, l’ex-internationale a reçu un trophée d’honneur, saluant son engagement et son impact durable sur le football féminin. Ovationnée par la salle, Thiney a incarné l’esprit de cette soirée dédiée à la reconnaissance et à la transmission. Dans le public, de nombreuses personnalités ont assisté à la cérémonie : Jean-Michel Aulas et Michele Kang, figures de l’Olympique Lyonnais féminin, Antoine Arnault (LVMH), mais aussi le gratin du football féminin français étaient présents pour applaudir les lauréates de cette saison. Animée par Hervé Mathoux et parrainée par l’humoriste Arnaud Tsamere, la soirée a vu défiler sur scène plusieurs figures emblématiques du football, dont Mickaël Landreau, Stéphanie Frappart, Florent Sinama-Pongolle ou encore Laurent Bonadei, venus remettre les différents trophées. Côté palmarès, Clara Mateo (Paris FC) a été élue Meilleure joueuse de l’Arkema Première Ligue, tandis que sa coach Sandrine Soubeyrand a été sacrée Meilleure entraîneure. Christiane Endler (OL) s’est illustrée comme Meilleure gardienne, et la jeune Tara Elimbi Gilbert (PSG), 18 ans, a été désignée Révélation de l’année. Le But de l’année a été attribué à Manon Uffren (FC Nantes), pour une réalisation inscrite dès la première journée de championnat. En Seconde Ligue, Maëva Salomon (Le Mans FC) s’est imposée comme Meilleure joueuse, Blandine Joly (RC Lens) a été désignée Meilleure gardienne, et Sarah M’Barek (RC Lens) a remporté le titre de Meilleure entraîneure. L’arbitrage n’a pas été oublié : Alexandra Collin a reçu le prix de Meilleure arbitre centrale, et Clémentine Dubreil celui de Meilleure arbitre assistante. Le Onze Type de la saison, enfin, témoigne du niveau d’excellence atteint par la discipline : Christiane Endler, Ellie Carpenter, Vanessa Gilles, Wendie Renard, Sakina Karchaoui, Kessya Bussy, Damaris Egurrola, Lindsey Horan, Melchie Dumornay, Tara Elimbi Gilbert et Clara Mateo composent cette équipe rêvée. Entre hommage, émotions et reconnaissance, cette 9ᵉ édition des Trophées LFFP confirme l’élan pris par le football féminin en France, un sport qui continue de grandir et de faire vibrer. – N.B.

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Kendrick Lamar, nouveau visage de la collection Eyewear de Chanel

La maison Chanel crée la surprise en nommant Kendrick Lamar ambassadeur de sa collection de lunettes printemps-été 2025. Un geste symbolique qui en dit long sur le tournant stylistique de la griffe, en quête de modernité et d’ancrage dans la culture urbaine, loin des codes figés d’un luxe immuable. Kendrick Lamar, figure majeure du hip-hop international, devient le nouvel ambassadeur de la ligne de lunettes Chanel. Dans la campagne fraîchement dévoilée par la maison, l’artiste californien apparaît sobrement vêtu, lunettes noires aux lignes épurées, ornées de perles de cristal. Le ton est posé, presque introspectif, à l’image du musicien. À travers ce choix, Chanel ne se contente pas de signer une campagne d’image : elle affiche une volonté claire de résonner avec une culture contemporaine, plus urbaine, plus transversale. Modernité maîtrisée La nouvelle collection de lunettes, disponible en boutique, ne trahit pas l’ADN de la maison : les cristaux sont là, les lignes sont nettes, le noir domine. Mais le regard porté change. En s’appuyant sur une figure comme Kendrick Lamar, Chanel assume une modernité plus ancrée dans le réel, moins distante, plus poreuse aux enjeux culturels contemporains. Ce n’est pas une rupture, mais une évolution. Une maison comme Chanel ne renonce pas à ses codes si facilement. Mais elle sait les faire évoluer, subtilement. Et dans ce jeu d’équilibre entre tradition et innovation, Kendrick Lamar, avec sa rigueur artistique et son aura discrète, devient plus qu’un ambassadeur : il est le messager d’une époque que la maison commence, enfin, à écouter. Les prémices d’une nouvelle ère Pendant des décennies, Chanel s’est tenue à distance des influences urbaines. L’ère Lagerfeld, bien que visionnaire, avait dessiné les contours d’un luxe autoritaire. Après sa disparition en 2019, Virginie Viard avait pris soin de prolonger cette ligne, en y glissant quelques inflexions plus sensibles. Mais depuis son départ, l’ambiance change. L’arrivée annoncée de Matthieu Blazy, passé par Bottega Veneta, ouvre de nouvelles perspectives. Le choix de Kendrick Lamar, à l’instar de la présence remarquée du rappeur français SCH lors de récents défilés, illustre également un tournant stratégique pour Chanel. Ces signes témoignent d’une volonté de la maison d’entrer en dialogue avec une génération pour qui le luxe se nourrit d’authenticité et de références issues de la rue. Dès lors, il ne serait pas surprenant de voir émerger, dans les prochaines collections, des silhouettes plus marquées par l’univers streetwear, à l’image des collaborations réussies de Balenciaga ou Louis Vuitton. La collaboration de Chanel avec Pharrell Williams est un autre signe de cette évolution. L’artiste, qui entretient une relation étroite avec la maison depuis plusieurs années, a notamment travaillé avec Karl Lagerfeld sur des collections uniques, comme des sacs en édition limitée. Par son approche audacieuse, Pharrell a contribué à façonner l’image plus accessible et contemporaine que Chanel adopte aujourd’hui, fusionnant streetwear et haute couture. Le choix de Chanel de s’adresser à une audience plus jeune et urbaine pourrait marquer le début d’un nouveau chapitre pour le luxe. À l’heure où les frontières entre haute couture et streetwear se floutent, la question se pose : le luxe traditionnel saura-t-il garder sa place dans un monde de plus en plus fluide et hybride ? – N.C.

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Jonathan Anderson chez Dior Homme

Le créateur britannique, à la tête de JW Anderson et Loewe, succède à Kim Jones à la direction artistique de Dior Homme. Une nomination qui bouscule les lignes du luxe masculin. C’est une annonce qui fait déjà du bruit dans l’univers de la mode : Jonathan Anderson prend les rênes de la création chez Dior Homme. Le designer nord-irlandais, reconnu pour son approche conceptuelle et son sens aigu du tailoring déstructuré, succède à Kim Jones, parti après six années marquées par un dialogue fluide entre couture et streetwear. À 39 ans, Anderson n’est pas un nouveau venu. Fondateur du label JW Anderson, mais aussi directeur artistique de Loewe depuis 2013, il a su imposer une vision singulière, mêlant artisanat, audace queer et références arty. Son arrivée chez Dior marque un tournant pour la maison fondée par Monsieur Christian Dior, qui renoue avec un esprit d’avant-garde et un regard résolument européen. Côté culture urbaine, ce choix n’est pas anodin. Anderson est un designer qui a toujours navigué entre les scènes. À travers ses silhouettes fluides, ses jeux de genre assumés et son attachement aux contre-cultures, il parle à une génération qui cherche à brouiller les codes plutôt qu’à les suivre. Chez Dior, où l’héritage pèse autant que l’innovation, il aura pour mission de réinventer la silhouette masculine à une époque où tout est à réécrire. Son premier défilé est attendu en juin, lors de la Fashion Week Homme de Paris. Le monde de la mode attend désormais ses premiers pas chez Dior avec curiosité et impatience. – N.C.

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Ligue des Champions : le PSG vacille, mais s’envole en demi-finales

Battus 3-2 hier à Villa Park, les Parisiens se qualifient tout de même pour les demi-finales de la Ligue des champions grâce à leur succès 3-1 à l’aller. Une soirée pleine de frissons et d’enseignements, où les hommes de Luis Enrique ont vu leur rêve de sacre vaciller avant de le maintenir à flot, au prix d’un suspense insoutenable. Un PSG à deux visages, entre maîtrise et panique Le scénario aurait pu tourner au cauchemar. En tête 2-0 à la demi-heure de jeu après des réalisations signées Achraf Hakimi (11e) et Nuno Mendes (27e), le PSG semblait avoir éteint tout suspense dans ce quart de finale retour. À ce moment-là, le score cumulé (5-1) semblait rédiger un scénario parfait pour Paris. Trop parfait, sans doute. Porté par un public incandescent et un Unai Emery débordant d’énergie dans sa zone technique, Aston Villa s’est rebellé avec un courage admirable. En l’espace de 24 minutes, les Villans ont renversé le match : Tielemans (34e), McGinn (45e) puis Konsa (58e) ont offert à Birmingham un espoir fou. Paris ne menait plus que d’un but sur l’ensemble des deux matchs, et paraissait tétanisé. La lumière s’est alors appelée Gianluigi Donnarumma. Le portier italien, en état de grâce, a multiplié les arrêts décisifs, repoussant à lui seul les vagues anglaises pour préserver l’essentiel. Une qualification fondatrice, un cap franchi Au-delà de la frayeur, c’est une qualification historique que décroche le Paris Saint-Germain. Pour la neuvième fois de son histoire – un record pour un club français – le club de la capitale atteint le dernier carré d’une compétition européenne majeure. Quatrième demi-finale en Ligue des champions sur les six dernières saisons, preuve d’une certaine régularité dans l’élite continentale. Ce PSG version Luis Enrique, déjà tombeur de Liverpool au tour précédent, poursuit son parcours européen en démontrant une forme de résilience nouvelle, malgré des failles toujours visibles. L’équipe a marqué 30 buts en 14 matchs depuis le début de cette campagne européenne, un record pour un club français, dépassant les 29 buts de l’OL en 2004-2005. Paris retrouvera le dernier carré de la C1 avec ambition, mais aussi avec l’obligation de corriger ses errements. Il lui faudra afficher un tout autre visage pour espérer franchir l’étape suivante, face au Real Madrid ou à Arsenal. En attendant, le rêve continue. – N.C.

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Red Bull BC One France : Syssy et Ilyes qualifiés pour Tokyo

Le 12 avril, Bordeaux a vibré au rythme du breaking français. Après une soirée de haute intensité, B-Boy Ilyes Zoo et B-Girl Syssy ont remporté le Red Bull BC One Cypher France et décroché leur ticket pour la finale mondiale à Tokyo. Un couronnement mérité pour Ilyes Zoo Sur le circuit depuis sept ans, Ilyes Zoo n’était pas un inconnu dans l’arène bordelaise. Habitué des podiums nationaux, le Lillois a su imposer son style, à la fois fluide et explosif, pour venir à bout d’une concurrence relevée. Cette victoire, sa première sur le Red Bull BC One Cypher France, marque un tournant dans sa carrière. Déjà champion de France en 2022, il accède enfin à la prestigieuse finale mondiale, où il portera haut les couleurs de la scène française. Syssy, confirmation d’un talent précoce À seulement 17 ans, B-Girl Syssy incarne déjà l’excellence. Tête d’affiche du breaking féminin, elle n’a laissé aucune place au doute dans ses battles. Tenante du titre, elle a su conserver sa couronne avec autorité. Formée très jeune dans des programmes de haut niveau, elle s’est déjà illustrée à l’international : podiums européens, participation aux championnats du monde et aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Sa qualification pour une troisième finale mondiale consécutive confirme son statut d’icône en devenir. Rendez-vous le 9 novembre à Tokyo, où les deux prodiges tenteront de briller sur la scène la plus prestigieuse du breaking mondial. – N.C.

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La NBA et la FIBA préparent une nouvelle ligue professionnelle en Europe

Le basketball européen pourrait bientôt connaître une révolution majeure. La NBA et la FIBA ont annoncé leur intention d’explorer la création d’une nouvelle ligue professionnelle masculine. Une initiative qui aspire à transformer le paysage du basketball en Europe et à conquérir un public toujours plus large. Ce jeudi 27 mars, Adam Silver, dirigeant de la NBA, et Andreas Zagklis, secrétaire général de la FIBA, ont levé le voile sur un projet d’envergure pour le basketball européen. Depuis plus d’un an, des discussions approfondies sont menées avec des investisseurs, des clubs, et des partenaires commerciaux, témoignant d’une ambition claire : transformer durablement le paysage du basketball sur le continent. Le modèle proposé vise à intégrer la nouvelle ligue professionnelle à l’écosystème du basketball européen, sans perturber l’équilibre des compétitions existantes. Les équipes engagées continueront ainsi à évoluer dans leurs championnats nationaux tout en bénéficiant d’une plus grande visibilité. Par ailleurs, un système de qualification basé sur le mérite garantira une concurrence équitable et renforcera la dynamique sportive. Selon les premières informations qui circulent sur le web, la ligue devrait être semi-fermée et compterait 16 équipes, dont 12 membres permanents et 4 formations qualifiées chaque saison en fonction de leurs performances dans leur championnat national ou d’autres compétitions européennes. Au-delà de la création de cette ligue, la NBA et la FIBA entendent investir dans le développement des clubs européens et renforcer les programmes existants dédiés à la formation des jeunes joueurs, des entraîneurs et des arbitres. Andreas Zagklis a souligné que « […] compte tenu de la popularité de ce sport et du succès des compétitions des équipes nationales, il existe un potentiel inexploité dans le basket-ball de club européen. Une nouvelle ligue permettrait de combiner l’expertise commerciale de la NBA et l’expérience internationale de la FIBA pour attirer de nouveaux fans et investisseurs, maximiser les avantages pour les clubs et créer des synergies bénéfiques pour toutes les parties prenantes. » De son côté, Adam Silver a mis en avant l’impact de cette initiative sur le développement et la compétitivité du basketball européen : « La NBA et la FIBA sont idéalement positionnées pour tirer parti de la riche tradition du basketball européen. Nous avons hâte de collaborer pour offrir aux fans une compétition innovante et dynamique. » Ce projet « NBA Europe » pourrait bouleverser le paysage du basketball, en créant une passerelle plus directe entre le continent et la NBA, tout en valorisant le travail de formation des clubs européens. Pour l’heure, les deux entités poursuivent leurs discussions et devraient fournir de nouvelles informations dans les mois à venir. Une chose est sûre : le basketball européen est à l’aube d’une évolution historique. – N.C.

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