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Le Paris Basketball remporte son premier titre de champion !

C’est au terme d’une série serrée que la consécration a eu lieu : sept ans après sa création et son arrivée dans le championnat français, l’équipe de Paris Basketball soulève pour la première fois de son histoire le trophée de champion de France de basket ! Une finale épique et électrique Après une saison remarquable, le Paris Basketball abordait ces finales avec une confiance renforcée. Pourtant, la route vers le titre n’a pas été simple. Après un début de série dominé par Paris, Monaco est parvenu à revenir dans la série en remportant les deux derniers matchs, égalisant ainsi à 2-2. Le suspense était donc à son comble pour ce dernier match décisif. Dans ce contexte électrique, les Parisiens n’ont pas fléchi. Lors de la dernière rencontre, qui s’est déroulée hier à l’Adidas Arena de Paris, ils ont brillé sous l’impulsion de leur public. En combinant rigueur défensive et efficacité offensive, ils ont remporté la rencontre 99 à 93, et avec elle, leur tout premier titre de champion de France . L’Américain T.J. Shorts a été la grande star de la soirée. Acclamé par les supporters qui scandaient en chœur “MVP, MVP”, il a décroché le titre de MVP de la finale. Frôlant le triple-double avec 27 points, 10 passes décisives et 7 rebonds, le meneur américain a atteint le sommet de sa gloire en remportant également le titre de MVP de la saison régulière. Il faut, néanmoins, souligner que les Monégasques n’ont jamais baissé les bras, malgré la domination parisienne dans le dernier quart-temps et l’absence de Mike James, pilier et leader naturel de la Principauté, suspendu suite à des incidents disciplinaires internes. Une saison extraordinaire pour les Parisiens Ce sacre n’est pas anodin pour les joueurs parisiens, puisqu’il vient couronner une saison exceptionnelle, marquée par un doublé championnat-coupe, une première dans l’histoire du club depuis son accession à l’élite en 2021. Il y a deux mois, les Parisiens avaient déjà remporté la Coupe de France en battant Le Mans en finale (91-80). Ce succès préfigurait déjà le destin qui attendait l’AS Monaco, et cette revanche avait un goût particulier, puisque la saison précédente, c’est Monaco qui avait soulevé le titre de champion face à Paris, laissant ces derniers repartir avec une défaite amère. Mais cette fois, les Parisiens ont pris leur revanche face à la Roca Team et trônent désormais au sommet du basket français. Une fin en apothéose pour T.J. Shorts, artisan majeur de ce premier titre, qui devrait rejoindre la saison prochaine le club grec du Panathinaïkos. – C.A.

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OKC champion NBA : le Thunder frappe enfin son coup

Le Thunder d’Oklahoma City a remporté le Game 7 des Finales NBA, hier, face aux Pacers (103‑91), décrochant son premier titre sous le nom « Thunder » et le deuxième de l’histoire de la franchise (après les SuperSonics de Seattle en 1979). Shai Gilgeous‑Alexander, exceptionnel, remporte le trophée de MVP des Finales. Le 22 juin 2025 restera gravée dans l’histoire pour Oklahoma City. Dans une ambiance électrique au Paycom Center, le Thunder a décroché le titre NBA à l’issue d’un Game 7 parfaitement maîtrisé face aux Pacers, pour conclure une série aussi disputée qu’imprévisible. Vainqueur 103 à 91, OKC met fin à 46 ans d’attente : il s’agit de la première bague de champion NBA depuis 1979 pour la franchise, alors connue sous le nom des Seattle SuperSonics, avant son déménagement dans l’Oklahoma en 2008. C’est donc bien le premier titre NBA de l’histoire du Thunder, fruit d’un projet longuement mûri. Cette victoire consacre à la fois une génération talentueuse et la vision patiente d’un homme souvent resté dans l’ombre : Sam Presti, directeur général de la franchise depuis 2007. C’est lui qui avait repêché Kevin Durant, Russell Westbrook et James Harden dans les années 2000, et qui a su reconstruire pièce par pièce après leur départ. Dix-sept ans après l’arrivée de la franchise en Oklahoma, le pari est gagné. Une finale serrée, jusqu’au Game 7 Si la victoire d’OKC paraît nette à la lecture du score final, elle n’a rien d’un long fleuve tranquille. La série a été très équilibrée, les deux équipes se répondant coup pour coup. Indiana a remporté les Games 1 et 3, OKC a répliqué dans les Games 2, 4 et 5, mais les Pacers ont arraché le Game 6 envoyant la série jusqu’au légendaire Game 7. Mais le suspense a basculé très vite. Dès le premier quart-temps, Tyrese Haliburton, chef d’orchestre des Pacers, s’effondrait seul sur un appui. Verdict : rupture du tendon d’Achille. Un coup de massue pour Indiana, privé de son leader dès la 4e minute. Le Thunder n’a alors rien laissé passer. Emmené par un Shai Gilgeous-Alexander magistral (29 points, 12 passes décisives), élu MVP des Finales après l’avoir déjà été en saison régulière, OKC a contrôlé la suite de la rencontre avec sang-froid. L’intérieur Chet Holmgren (18 points, 5 contres) et l’ailier Jalen Williams (20 points) ont parfaitement complété le travail, pendant qu’Alex Caruso apportait son expérience défensive en sortie de banc. Le troisième quart, remporté 34-20, a scellé le sort du match. Le triomphe d’un collectif patient et ambitieux Au-delà du talent individuel, c’est le projet collectif du Thunder qui impressionne. OKC boucle une saison exceptionnelle avec 68 victoires en saison régulière (meilleur bilan de la ligue) et 84 en tout avec les playoffs, égalant au passage le record des Bulls de 1997. Jamais une équipe aussi jeune (aucun joueur majeur au-delà de 27 ans) n’avait affiché une telle maturité dans les moments décisifs. Ce sacre est le fruit d’une construction méthodique : des choix de draft intelligents, une identité défensive forte, et un style de jeu moderne. L’entraîneur Mark Daigneault, discret mais rigoureux, a su donner une vraie cohérence à l’effectif. Le Thunder n’a pas seulement dominé cette série : il a incarné une certaine idée du basket. Avec cette victoire, Oklahoma City entre dans une nouvelle dimension. La franchise n’est plus une promesse : elle est désormais championne NBA, pour la première fois sous ses couleurs actuelles. Le tonnerre a grondé, et cette fois, il a laissé une trace dans l’histoire. – N.C.

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« The New Wave » : Patta et Nike revisitent l’Air Max 90

Patta et Nike poursuivent leur collaboration avec « The New Wave », une nouvelle capsule centrée sur l’Air Max 90. Entre design soigné, références culturelles et clin d’œil à la scène musicale, cette collection s’inscrit dans la continuité d’un partenariat solide. Patta et Nike étendent leur collaboration avec une capsule inédite baptisée « The New Wave », construite autour de l’Air Max 90. Dans la lignée de leurs projets précédents, les deux marques présentent quatre nouvelles versions de la silhouette classique, accompagnées de vêtements et accessoires assortis. L’ensemble met en valeur des matériaux de qualité et un design distinctif, notamment grâce au garde-boue en forme de vague, déjà repéré sur la Air Max 1 co-signée Patta. Cette capsule s’inscrit dans une démarche plus large, mêlant sport et style, avec une attention particulière portée aux finitions et à l’équilibre entre modernité et références classiques. Le tout s’ancre dans l’univers visuel et créatif de Patta, qui continue d’exprimer une vision du streetwear à la fois réfléchie et accessible. « The New Wave » est aussi un projet artistique : un court-métrage réalisé par Baloji accompagne la sortie, imaginé comme un voyage symbolique au cœur de l’unité d’air de la Air Max 90. Porté par les artistes BNYX, BXKS et Odumodublvck, ce clip met en scène une narration visuelle inspirée du futurisme africain, de la culture noire et de l’énergie musicale actuelle. Les choix esthétiques, pensés par Justin French, renforcent cette approche conceptuelle. L’accès anticipé aux pièces textiles est prévu le 18 juin via l’application Patta. Le premier drop aura lieu le 20 juin sur pattaxnike.com et dans les boutiques Patta à Amsterdam, Londres, Milan et Lagos. Le second lancement est programmé pour le 27 juin, tandis que la collection sera disponible sur SNKRS et dans une sélection de points de vente Nike dès le 23 juin. – N.C.  https://www.youtube.com/watch?v=kVoPcPrZ0rA

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Kendrick Lamar triomphe aux BET Awards

Le rappeur américain a été le grand gagnant de la cérémonie, raflant plusieurs prix dont l’Album de l’année et la Vidéo de l’année, confirmant une domination incontestée sur la scène hip-hop. Kendrick Lamar continue d’imposer sa marque sur l’industrie musicale. Le 9 juin 2025, lors de la 25e édition des BET Awards à Los Angeles, il a été sacré grand vainqueur de la soirée, décrochant quatre récompenses majeures. L’Album de l’année pour GNX, le titre de Meilleur artiste masculin hip-hop, la Vidéo de l’année pour « Not Like Us » et la Meilleure collaboration avec SZA pour « Luther » témoignent de sa polyvalence et de son talent reconnu par ses pairs. Il a également partagé le prix du Meilleur réalisateur de vidéo avec Dave Free, son collaborateur de longue date. Les BET Awards, qui récompensent les meilleurs artistes afro-américains et issus de la diaspora, viennent ainsi couronner une année exceptionnelle pour Kendrick Lamar. Ces distinctions viennent s’ajouter à un palmarès déjà impressionnant : en février 2025, il avait remporté cinq Grammy Awards, portant son total à 22 trophées, un record qui le place parmi les artistes les plus récompensés de l’histoire des Grammy Awards, même s’il reste encore loin derrière Beyoncé, détentrice du record avec 32 distinctions. Le rappeur américain est également connu pour son influence sur la culture et son engagement social, des thèmes qui transparaissent dans ses albums et clips. Son dernier opus, GNX, a été salué pour sa créativité et sa profondeur, mélangeant habilement rap, jazz et R&B, et abordant des sujets sociaux et politiques avec intelligence et sensibilité. Après cette saison de récompenses, l’artiste s’apprête à retrouver ses fans sur scène : il sera en tournée européenne avec SZA, incluant deux dates à Paris La Défense Arena les 15 et 16 juillet. Entre prix prestigieux et performances live très attendues, Kendrick Lamar signe une année marquée par la consécration et la confirmation de son statut de légende vivante du hip-hop. – N.C.

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Coup d’envoi pour la première Coupe du monde des clubs !

Du 15 juin au 13 juillet 2025, les États-Unis accueilleront la toute première édition de la Coupe du monde des clubs. Un nouveau tournoi international qui ambitionne de révolutionner le paysage du football mondial. C’est en décembre 2022, lors d’une conférence de presse tenue à Doha pendant la Coupe du monde au Qatar, que la FIFA avait levé le voile sur son nouveau projet d’envergure : une Coupe du monde dédiée non pas aux sélections nationales, mais aux clubs. Deux ans et demi plus tard, cette idée devient réalité. Une compétition élitiste La formule s’inspire largement du format bien connu de la Coupe du monde des nations : 32 équipes, des phases de poules, puis des matchs à élimination directe jusqu’à la finale. Les deux premiers de chaque groupe se qualifient pour les huitièmes de finale. Mais à la différence du tournoi des nations, la sélection des clubs participants repose sur des critères de performance continentale. Les clubs qualifiés sont choisis sur la base de leur palmarès des quatre dernières saisons. Ainsi, les vainqueurs de la Ligue des champions (UEFA), de la Copa Libertadores (CONMEBOL – Amérique du Sud), de l’AFC (Asie), de la CAF (Afrique) ou encore de la Concacaf (Amérique du Nord et centrale) et de l’OFC (Océanie) ont leur place assurée. D’autres clubs peuvent intégrer le tournoi en fonction de leur classement continental. Le Paris Saint-Germain, seul représentant français, fait partie des équipes engagées, grâce à sa deuxième place dans le classement UEFA sur la période concernée. Le club hôte, l’Inter Miami de Lionel Messi, est également de la partie, qualifié automatiquement en tant que représentant du pays organisateur. Le pari stratégique de la FIFA Avec ce nouveau format, la FIFA affiche clairement sa volonté de s’affranchir de la domination européenne, symbolisée par la toute-puissante Ligue des champions de l’UEFA. En créant cette Coupe du monde des clubs, l’instance entend non seulement rééquilibrer les forces à l’échelle mondiale, mais aussi élargir son influence et diversifier ses revenus, notamment grâce aux droits télévisés, aux sponsors et à la billetterie. Grâce à sa large exposition médiatique, la compétition contribuera également à ouvrir le football à un public plus vaste. Des clubs comme Auckland City (Nouvelle-Zélande) ou Al-Ahly (Égypte) bénéficieront d’une visibilité inédite. Pour de nombreuses régions encore peu représentées dans les grandes compétitions de clubs, c’est l’occasion rêvée de s’illustrer sur la scène mondiale. Toutefois, le règlement limitant à deux le nombre de clubs par pays suscite déjà des critiques, notamment en Angleterre et en Espagne, où plusieurs grands clubs restent sur le carreau malgré leur niveau actuel. – C.A.

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Le PSG décroche sa première Ligue des champions

Le Paris Saint-Germain a remporté hier soir à Munich sa première Ligue des champions en infligeant une correction historique à l’Inter Milan (5-0). Porté par un Désiré Doué étincelant, auteur d’un doublé, le club parisien entre dans la légende avec le plus large écart jamais enregistré en finale de C1. Il aura fallu attendre 2025 pour que le PSG touche enfin son Graal européen. Et quelle manière de le faire : une démonstration de force, une leçon de football, une finale à sens unique. Hier soir, à l’Allianz Arena de Munich, les Parisiens ont écrasé l’Inter Milan 5-0, remportant leur première Ligue des champions et établissant au passage un record : jamais une équipe n’avait gagné une finale avec un tel écart. Dès l’entame, les hommes de Luis Enrique ont imposé leur jeu avec maîtrise et intensité. C’est Achraf Hakimi qui a ouvert le score à la 12e minute, bien lancé par Désiré Doué après une ouverture précise de Vitinha. Quelques instants plus tard, Doué doublait la mise (20e), profitant d’une superbe combinaison avec Ousmane Dembélé dans la surface. Au retour des vestiaires, le PSG a poursuivi son récital. Doué s’est offert un doublé à la 63e minute, à la conclusion d’une action collective parfaitement construite. Puis, à la 73e, Khvicha Kvaratskhelia a inscrit le quatrième but parisien, d’un enchaînement somptueux après un ballon glissé par Dembélé. Et comme un symbole, c’est le jeune Senny Mayulu qui a inscrit le cinquième but à la 86e minute, scellant la victoire d’un tir placé au ras du poteau. Face à eux, l’Inter Milan n’a jamais trouvé la solution. Dépassés techniquement et tactiquement, les Italiens n’ont cadré qu’un seul tir du match, repoussé sans trembler par Donnarumma. Les Parisiens, eux, ont livré un match quasi parfait, maîtrisant chaque phase de jeu avec calme, efficacité et ambition. Ce sacre vient récompenser un projet débuté il y a plus d’une décennie. Et pour Luis Enrique, l’entraîneur du PSG, c’est un aboutissement : il entre dans la légende en offrant au PSG son premier trophée européen majeur. La fête a éclaté dans tout Paris, du Parc des Princes aux Champs-Élysées, au son des klaxons, des chants et des larmes de joie. Hier soir, plus que jamais, le slogan résonnait avec justesse : Paris est magique. Cette finale n’a pas seulement offert un trophée au PSG. Elle a aussi effacé les frustrations passées, fait taire les critiques et propulsé le club dans une nouvelle dimension. Paris est, enfin, roi d’Europe. – N.C.

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La Fonky Family lance sa tournée des festivals avec un show explosif à Nantes

Le légendaire groupe de rap marseillais a enflammé Nantes samedi soir, à l’occasion du premier concert de sa tournée estivale. Un show intense, porté par des classiques cultes, une vraie communion avec le public et des moments d’émotion pure. Ce samedi 24 mai, le festival Euphoria Nantes a vibré au rythme du groupe légendaire : la Fonky Family. De retour sur scène depuis peu, le collectif marseillais a prouvé qu’il n’avait rien perdu de sa force ni de son authenticité, captivant ainsi une foule intergénérationnelle : des fans de la première heure, aux jeunes attirés par sa réputation mythique. Sur scène, Le Rat Luciano, Sat l’Artificier, Don Choa et Menzo ont enchaîné les classiques, avec une énergie intacte et une sincérité qui forçait le respect. Aux platines, DJ Djel, a fait vibrer la salle tout au long du concert. Parmi les titres repris, on a notamment pu entendre Sans Rémission, Art de Rue, L’amour du risque, Mystère et Suspense ou encore Bad Boys de Marseille — hymnes d’une époque que beaucoup considèrent comme l’âge d’or du rap français. Pour accompagner cette performance, un dispositif technique précis, mêlant effets lumineux, pyrotechnie et son millimétré, a rythmé chaque montée en puissance du concert, plongeant le public dans une ambiance oscillant entre ferveur, émotion et euphorie. Parmi les temps forts, un moment particulièrement émouvant a marqué la soirée : le groupe a rendu hommage à Werenoi, rappeur français récemment décédé, en interprétant Aux absents.  Mais ce qui a surtout retenu l’attention, c’est la qualité de la performance. Aucun artifice : la Fonky Family a rappé comme à ses débuts, avec une maîtrise technique saisissante, enchaînant les flows avec une fluidité déconcertante. On aurait dit que le temps s’était figé, comme si les années 90 et 2000 revenaient en pleine lumière, le tout boosté par la puissance du live. L’ambiance était électrique, sous haute tension. Et pour ceux qui auraient manqué cette première date, bonne nouvelle : la tournée continue ! Le groupe s’apprête à fouler les scènes de plusieurs festivals dans toute la France, avec des dates à venir, comme le 14 juin à Marseille, le 25 juillet à Gignac ou encore le 10 août à Landerneau. Découvrez ici la liste de tous les concerts. – N.C. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Urban Act' Magazine (@urbanactmag)

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Vybz Kartel annonce un concert à Paris

Le roi du dancehall Vybz Kartel, légende jamaïcaine, sera sur la scène de l’Accor Arena le 10 juillet pour un concert unique à Paris dans le cadre de son Worl’ Boss Tour. C’est une annonce qui secoue la planète dancehall : Vybz Kartel sera en concert à Paris pour une date unique le 10 juillet 2025 à l’Accor Arena de Paris. Annoncée par Live Nation, cette date fait partie de son Worl’ Boss Tour, une tournée mondiale qui passera également par les États-Unis et Londres. Vybz Kartel, de son vrai nom Adidja Palmer, est une figure incontournable du dancehall jamaïcain depuis le début des années 2000. Révélé avec des morceaux comme Clarks, Summertime, Fever, ou encore Romping Shop (avec Spice), il a imposé une écriture crue, un flow unique et un style inimitable. Sa discographie, riche de plus d’une dizaine d’albums studio et de centaines de singles, a profondément marqué l’histoire de la musique urbaine caribéenne, jusqu’à devenir une référence mondiale. Parmi ses projets les plus emblématiques, on retient Pon Di Gaza 2.0 (2009), King of the Dancehall (2016), ou encore Of Dons & Divas (2020), sorti alors qu’il était toujours incarcéré. Car si Kartel est connu pour son génie musical, il traîne aussi une lourde réputation judiciaire. Condamné en 2014 à la prison à vie pour le meurtre de Clive “Lizard” Williams, il a longtemps clamé son innocence, dénonçant un procès entaché d’irrégularités. Après plus de dix ans derrière les barreaux, sa condamnation a été annulée en mars 2024 par le Judicial Committee of the Privy Council, la plus haute juridiction pour la Jamaïque. Quelques mois plus tard, la Cour d’appel jamaïcaine a confirmé qu’aucun nouveau procès n’aurait lieu, ouvrant la voie à sa libération conditionnelle. Depuis, la rumeur d’un retour sur scène enflait, jusqu’à cette annonce officielle de tournée mondiale. En plus de Paris, Vybz Kartel se produira aux États-Unis et à Londres, pour une série de shows très attendus. Le Worl’ Boss est de retour, et il compte bien reconquérir le monde micro en main. Les billets seront disponibles dès le vendredi 23 mai à 10h. Une occasion rare de voir en live l’un des artistes les plus influents de la scène dancehall. – N.C.

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Pierpaolo Piccioli rejoint Balenciaga

Après près de deux décennies passées chez Valentino, dont huit en tant que Directeur artistique, Pierpaolo Piccioli prend aujourd’hui une nouvelle direction : celle de Balenciaga. Le groupe Kering a annoncé ce lundi 19 mai la nomination de Pierpaolo Piccioli, qui prendra ses fonctions de directeur artistique de Balenciaga le 10 juillet 2025. Créateur raffiné, maître incontesté de la Haute Couture et figure emblématique de la scène mode internationale, Piccioli succède à Demna, qui a quitté la maison après une décennie à sa tête pour rejoindre Gucci. C’est peu dire que cette transition marque un moment charnière. D’un côté, l’héritage brut, conceptuel, parfois dérangeant de Demna ; de l’autre, la sensibilité profondément humaniste et poétique de Piccioli. Deux visions radicalement différentes, mais chacune ancrée dans une compréhension aiguë de leur époque. Là où Demna déconstruisait avec ironie et violence les codes du vêtement, Piccioli, lui, les élève et les adoucit, avec une attention constante portée à la beauté, à la grâce et à l’émotion. Ce changement de direction artistique pourrait donc bien signer un renouveau stylistique, un retour à une forme de sophistication essentielle, sans renier l’audace qui a toujours animé Balenciaga. Dans le communiqué officiel, Pierpaolo Piccioli se dit honoré de recevoir cette maison et rend hommage à son prédécesseur. « Je tiens avant tout à remercier Demna, dont j’ai toujours admiré le talent et la vision. Je ne pouvais rêver meilleur passage de flamme. J’ai maintenant l’opportunité de façonner une nouvelle version de la Maison, d’ajouter un nouveau chapitre à son histoire », a-t-il déclaré. C’est avec ce respect mutuel que s’effectue cette passation de pouvoir, rare dans une industrie habituée aux départs précipités. Et c’est aussi avec une vision claire. L’homme de couture italienne n’a jamais caché son admiration pour l’architecture stylistique de Cristóbal Balenciaga, et l’on peut déjà imaginer la manière dont il en réinterprétera les volumes, la rigueur, le silence même, à travers sa propre écriture créative. Cette nomination n’est pas seulement un événement pour la maison parisienne, mais pour la mode dans son ensemble. Car elle signale peut-être une nouvelle dynamique au sein de Kering, une volonté de revenir à une forme d’excellence couture moins clivante, plus universelle, mais non moins exigeante. Le soutien affirmé de Francesca Bellettini, directrice générale adjointe du groupe, souligne cette ambition : celle de redonner à Balenciaga une voix nouvelle, sans renier celle d’hier. La première collection signée Piccioli sera présentée en octobre 2025. Toute l’attention du monde de la mode sera alors tournée vers cet instant décisif, qui représente bien plus qu’un simple changement de style. Ce sera l’occasion de découvrir comment l’un des créateurs les plus sensibles et respectés de sa génération va réinventer, à sa façon, une maison qui n’a jamais cessé d’évoluer. Une maison que l’on imaginait parfois enfermée dans le spectaculaire, mais qui pourrait bien, grâce à Piccioli, retrouver une élégance plus douce et profonde. – N.C.

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Le Paris FC monte en Ligue 1 et dévoile un nouveau maillot avec Ninho

Entre consécration sportive, identité urbaine affirmée et ambitions nouvelles, le Paris FC entre dans une nouvelle ère. Le club de football fête sa montée en Ligue 1 avec un nouveau maillot signé Ninho, voit son équipe féminine triompher en Coupe de France, et change de dimension avec l’arrivée d’Antoine Arnault et du groupe LVMH à sa tête. Le Paris FC retrouve l’élite du football français. La semaine dernière, le club a validé sa montée en Ligue 1 après un match nul sur la pelouse du FC Martigues (1-1). Aujourd’hui, la fête était complète à Charléty avec une victoire face à l’AC Ajaccio (2-0), bouclant une saison historique pour le club francilien. Une récompense méritée pour une formation qui a longtemps œuvré dans l’ombre, mais qui fait désormais irruption sur le devant de la scène. Pour célébrer cette montée, le Paris FC a levé le voile sur un maillot third inédit, fruit d’une collaboration avec le rappeur Ninho et Adidas. Teinte orange éclatante, motifs inspirés des racines congolaises de l’artiste et de l’énergie du Grand Paris : cette pièce unique rend hommage à la culture urbaine et à l’identité du club, tout en mettant en avant l’importance de l’engagement de Ninho, dont la marque JEFE est sponsor officiel du club. Le succès ne se limite pas à la section masculine. Le 3 mai dernier, l’équipe féminine du Paris FC a remporté la Coupe de France en battant le PSG, tenant du titre, en finale aux tirs au but. Une performance éclatante qui confirme la montée en puissance du football féminin dans la capitale. Et cerise sur le gâteau : Clara Mateo a été élue, quelques jours, avant meilleure joueuse de la saison en D1 Arkema, un trophée qui consacre sa régularité, sa créativité et son rôle de leader. L’effet Arnault : le luxe entre dans le jeu Un autre tournant majeur s’est opéré en coulisse : l’arrivée d’Antoine Arnault, représentant de la famille à la tête de LVMH, au conseil d’administration du Paris FC. En novembre 2024, le groupe de luxe a officialisé sa prise de participation au sein du club. Antoine Arnault a exprimé sa volonté de “rendre à la société et à notre pays ce qui nous a été donné” à travers cet engagement. Contrairement à d’autres investissements plus tapageurs dans le monde du sport, cette arrivée se veut structurelle, réfléchie et durable. Les effets ne se sont pas fait attendre : structuration du club, professionnalisation accrue, visibilité médiatique renforcée, et synergies avec d’autres marques du groupe. Le Paris FC, longtemps considéré comme le “deuxième club” de la capitale, assume désormais un rôle de locomotive alternative, porté par une vision ambitieuse, responsable, et connectée aux réalités de son territoire. Une vision urbaine pour un Paris sportif, populaire et ambitieux Depuis plusieurs années, le Paris FC construit patiemment un modèle alternatif au sein du foot français : accessibilité, diversité, proximité. Gratuité des matchs, valorisation des jeunes talents, engagement dans des projets culturels… Le club incarne une autre idée du football, moins clinquante, mais profondément ancrée dans le réel. Ce positionnement résonne fortement avec la trajectoire du Paris Basketball, club jeune et ambitieux évoluant désormais en Betclic Élite, l’élite du basket français. Installé dans la flambant neuve Adidas Arena, le Paris Basketball partage avec le Paris FC une volonté de faire rayonner la capitale à travers des projets sportifs modernes, populaires et culturels. Dans cette dynamique, la ville de Paris s’arme d’institutions sportives fortes, ambitieuses et représentatives de sa richesse sociale et culturelle. Football, basket-ball, musique, street culture : les frontières tombent, les synergies naissent. Et Paris, plus que jamais, s’affirme comme une capitale du sport… et du style. – N.C.

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