Nom de l’auteur/autrice :Urban Act' Magazine

Birkenstock ouvre un atelier éphémère au cœur de Paris

La marque de chaussures allemande inaugure un espace éphémère dans le Marais, pensé comme un lieu d’échanges, de création et de découverte culturelle. Birkenstock a choisi le Marais pour implanter son atelier parisien, ouvert du 17 septembre au 21 novembre 2025. Situé au 51 rue de Turenne, ce lieu éphémère se présente comme un espace hybride, à la fois vitrine de savoir-faire et scène culturelle ouverte. Si l’on y retrouve les modèles emblématiques de la marque, l’Atelier se distingue surtout par sa programmation. Tout au long de son ouverture, il accueillera des concerts intimistes, des rencontres avec des artistes, des ateliers créatifs et même des rituels de bien-être. Ces rendez-vous cherchent à créer du lien, en réunissant autour d’expériences communes des publics sensibles à l’authenticité, à la créativité et au partage. Le programme complet est disponible ici. Le lieu propose également un espace participatif où chacun peut concevoir un accessoire personnalisé, écouter un vinyle en feuilletant un livre, ou encore tester les semelles iconiques qui font la réputation de Birkenstock. S’y ajoutent une bibliothèque mettant en lumière l’histoire de la marque à travers ouvrages et photographies, ainsi qu’un café invitant à prolonger l’expérience. Pour étendre encore la découverte, un city guide réunit les adresses culturelles et inspirantes du quartier, prolongeant l’esprit de l’Atelier hors de ses murs. © Adrien Ozouf L’Atelier parisien traduit l’ambition de Birkenstock : faire dialoguer un savoir-faire artisanal intemporel avec l’énergie créative d’aujourd’hui, en s’ancrant pleinement dans la culture urbaine. – N.C.

Birkenstock ouvre un atelier éphémère au cœur de Paris Lire la suite »

Ousmane Dembélé et Aitana Bonmatí sacrés Ballon d’Or 2025

La 69e édition du Ballon d’Or, organisée au Théâtre du Châtelet à Paris, a consacré Aitana Bonmatí et Ousmane Dembélé. La meneuse espagnole du FC Barcelone confirme sa suprématie, tandis que l’attaquant français du Paris Saint-Germain signe la plus belle saison de sa carrière. Le Théâtre du Châtelet a accueilli ce lundi 22 septembre la 69e cérémonie du Ballon d’Or, moment fort de la saison footballistique. Devant une assemblée prestigieuse, le jury a notamment honoré le meilleur joueur et la meilleure joueuse qui ont marqué l’année par leur influence et leur régularité. Alors qu’il figurait parmi les grands favoris, Ousmane Dembélé a confirmé les attentes en remportant le Ballon d’Or masculin. L’international français, brillant tout au long de la saison avec le Paris Saint-Germain, a su combiner créativité et efficacité dans les moments importants. Décisif en Ligue des champions comme en championnat, il s’impose désormais comme un leader à part entière. Longtemps freiné par les blessures, Dembélé a su transformer son talent en constance et devient le premier Français à décrocher la distinction depuis Karim Benzema en 2022. Chez les femmes, Aitana Bonmatí poursuit une domination historique. Déjà lauréate en 2023 et 2024, la milieu du FC Barcelone remporte un troisième Ballon d’Or consécutif, un exploit rarissime qui consacre une joueuse aussi brillante qu’influente. Maîtresse du jeu catalan et pièce essentielle de la sélection espagnole, elle incarne à la perfection l’équilibre entre intelligence tactique et excellence technique. Ce nouveau sacre confirme son statut d’icône du football féminin et la place centrale du Barça dans le paysage mondial. La soirée a également mis en lumière d’autres talents marquants. Les jeunes Barcelonais Lamine Yamal et Vicky López ont été récompensés par les Trophées Kopa, consacrant la nouvelle génération du football espagnol. Gianluigi Donnarumma et Hannah Hampton ont reçu les Trophées Yachine, distinguant les meilleurs gardiens de l’année. Viktor Gyökeres et Ewa Pajor ont été honorés du Trophée Gerd Müller pour leurs performances de buteurs, tandis que Luis Enrique (PSG) et Sarina Wiegman (Angleterre) ont remporté le Trophée Johan Cruyff, saluant leurs succès sur le banc. Les distinctions collectives ont souligné la réussite du Paris Saint-Germain, élu club masculin de la saison, et d’Arsenal, récompensé chez les femmes. Le Prix Sócrates, remis à la Fundación Xana, a salué l’engagement humanitaire et solidaire d’un acteur du sport au service des autres. – N.C.

Ousmane Dembélé et Aitana Bonmatí sacrés Ballon d’Or 2025 Lire la suite »

Monaco triomphe à la SuperCoupe LNB

La première édition de la SuperCoupe LNB s’est conclue hier à Roland-Garros par une victoire sans appel de Monaco, vainqueur du Mans (105-79). Boulazac, promu en Betclic Élite, a créé la surprise en décrochant la troisième place face au champion de France en titre, Paris Basketball. Il n’aura pas fallu longtemps à Monaco pour affirmer sa suprématie sur la scène nationale. Sur le court Philippe-Chatrier, la Roca Team a dominé Le Mans de bout en bout, s’imposant 105 à 79 dans une finale à sens unique. Plus physique, plus adroite et plus expérimentée, l’équipe a imposé son rythme dès les premières minutes, confirmant son statut de grande favorite. Cette victoire inaugure de la plus belle des manières la saison 2025 et permet à Monaco d’inscrire son nom au palmarès de la toute première SuperCoupe LNB. Véritable leader sur le parquet, Mike James a été logiquement élu MVP de la rencontre, symbole de la puissance collective et individuelle de cette équipe. Mais la soirée a également réservé son lot de surprises. Dans le match pour la troisième place, Boulazac a déjoué les pronostics en s’imposant face au Paris Basketball, champion de France en titre, sur le score de 96 à 80. Pour le club promu cette saison en Betclic Élite, cette performance résonne comme un véritable exploit, et un message fort envoyé à l’ensemble du championnat. Quant aux Parisiens, malgré la défaite, ils ont montré des séquences de qualité et confirmé leur statut d’équipe ambitieuse, prête à défendre son titre. Au-delà des résultats, cette première édition de la SuperCoupe a su attirer le public, même si l’événement est loin d’avoir affiché complet. Entre la démonstration de force de Monaco et la surprise signée Boulazac, une chose est sûre : le lancement de la saison a clairement fixé le ton. – N.C. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par AS Monaco Basketball (@asmonaco_basket)

Monaco triomphe à la SuperCoupe LNB Lire la suite »

Jacquemus et Nike dévoilent la Moon Shoe

Après plusieurs collaborations remarquées, Jacquemus et Nike reviennent avec la Moon Shoe, une sneaker inédite en trois coloris, qui s’apprête à débarquer dans les prochaines semaines. La collaboration entre Jacquemus et Nike entre dans une nouvelle ère avec l’arrivée de la Moon Shoe. Si leur toute première rencontre avait séduit le public, les collections suivantes ont connu un accueil plus mitigé, certaines paires comme la J Force 1 Low ou la Air Max 1 86 se retrouvant même parfois à prix réduit. Autant dire que ce nouveau modèle est attendu au tournant. Mais cette fois, la Moon Shoe a tout pour plaire. Imaginée comme un hybride entre sneaker et chaussure lifestyle, elle affiche une silhouette sculpturale aux lignes arrondies, à mi-chemin entre élégance et futurisme. Plus légère et plus souple que les précédentes créations, elle colle parfaitement à la tendance actuelle qui privilégie les modèles épurés et confortables, loin des « dad shoes » massives. Déclinée en trois coloris : Off Noir, Alabaster (jaune pâle) et University Red, la Moon Shoe s’adresse autant aux amateurs de mode pointue qu’aux passionnés de sneakers en quête d’originalité. Présentée pour la première fois lors du défilé printemps 2025 de Jacquemus à Paris, cette Moon Shoe marque la première réinterprétation officielle de la Moon Shoe originale, conçue à la main par Bill Bowerman en 1972. Inspirée à l’époque par un gaufrier de cuisine, elle fut pionnière grâce à sa semelle gaufrée, un prototype qui n’avait jamais été commercialisé mais qui a ouvert la voie à des modèles devenus cultes comme la Waffle Trainer. La version contemporaine reprend cet ADN running avec une tige en nylon froncé, une semelle extérieure Nike Regrind, un Swoosh en cuir et un contrefort de talon. L’esthétique s’inspire également du ballet moderne, offrant une chaussure basse et profilée, à la croisée de la performance et de l’élégance. Les logos Jacquemus apparaissent sur la languette, le talon et la semelle intérieure, et la paire sera livrée dans un packaging exclusif co-brandé qui rend hommage aux débuts de Nike sous le nom de Blue Ribbon Sports. Proposée au prix de 180 €, la paire sera disponible dans un large éventail de tailles, du 35,5 au 47,5, aussi bien en boutiques Jacquemus que sur le site officiel du créateur avec une sortie en avant-première le 29 septembre, avant un lancement élargi sur SNKRS et dans une sélection de boutiques Nike le 6 octobre. À noter que le coloris jaune pâle sera uniquement réservée à Jacquemus. Ce choix confirme la volonté de Nike de dépasser le simple registre sportif pour renforcer sa présence dans le luxe accessible, tout en permettant à Jacquemus d’étendre son influence sur la scène internationale. Les premières images annoncent un engouement certain. Reste à savoir si cette Moon Shoe saura transformer l’essai et s’imposer comme un incontournable de la saison, là où les précédentes collaborations avaient parfois peiné à convaincre. – N.C.

Jacquemus et Nike dévoilent la Moon Shoe Lire la suite »

Jaden Smith nommé directeur de la Création Homme chez Christian Louboutin

L’artiste et acteur américain, fils de Will Smith, prend les rênes de la ligne masculine de la Maison française, avec des collections qui promettent de conjuguer audace culturelle et codes du luxe. La Maison Christian Louboutin vient de franchir une étape historique en nommant Jaden Smith premier Directeur de la Création Homme. Icône d’une génération qui brouille les frontières entre art, musique et mode, il sera chargé d’imaginer quatre collections annuelles comprenant souliers, maroquinerie et accessoires, mais aussi de concevoir un univers narratif et visuel qui s’étendra aux campagnes, événements et expériences immersives. Une capsule exclusive sera dévoilée dès janvier prochain dans une sélection de boutiques et sur christianlouboutin.com. Mais c’est lors de la Fashion Week Homme Automne/Hiver 2026, en janvier à Paris, que l’on découvrira sa première collection complète, disponible ensuite en boutique au mois de mai. Ce choix illustre une dynamique qui s’impose peu à peu dans l’univers du luxe. Depuis la nomination de Virgil Abloh chez Louis Vuitton puis celle de Pharrell Williams, les grandes Maisons françaises osent confier leurs directions créatives à des artistes venus d’horizons extérieurs à la mode traditionnelle. Un mouvement qui traduit une volonté de bousculer les codes, de parler une langue plus urbaine et de séduire une clientèle jeune, connectée et en quête de références culturelles fortes. Avec Jaden Smith, Christian Louboutin s’inscrit dans cette logique d’ouverture et affirme son ambition de donner une nouvelle énergie à sa ligne masculine. Une manière de conjuguer l’héritage d’un savoir-faire artisanal avec l’imaginaire d’une figure emblématique de la pop culture contemporaine. – N.C.

Jaden Smith nommé directeur de la Création Homme chez Christian Louboutin Lire la suite »

Nike et Air Afrique dévoilent la Air Max RK61

Avec la Air Max RK61, Nike et le collectif Air Afrique livrent une paire unique : une silhouette entre sneaker et mocassin, à la fois décontractée et élégante, pensée comme un hommage à l’héritage diasporique. Oubliez tout ce que vous pensiez savoir d’une Air Max. Pour sa nouvelle collab, Nike s’associe au collectif créatif Air Afrique et dévoile la RK61, une paire qui brouille les frontières entre sport et élégance. Moins sneaker classique, plus mocassin stylé, la RK61 se porte aussi bien dans la rue que dans un cadre plus habillé. Chaque détail raconte une histoire. La semelle extérieure code en morse le nom Air Afrique, l’unité Air Max s’inspire du moteur d’un avion, la tirette reprend le logo d’époque de la compagnie aérienne, et la semelle intérieure en jacquard évoque les sièges rétro des vols long-courriers. Résultat : une chaussure qui allie confort, héritage et design inédit. « La notion d’Air est profondément liée à notre histoire : Air Afrique, la compagnie elle-même, a pris son envol pour transcender les cultures et les peuples africains nouvellement indépendants, explique Ahmadou-Bamba Thiam, membre du collectif. Nous parlons aussi de l’Air comme d’une élévation symbolique et métaphorique — par la culture et l’humanité. » Et c’est bien ce mélange d’histoire et de modernité qui donne toute sa force à la RK61. Née en hommage à Air Afrique, compagnie mythique reliant dès 1961 l’Afrique de l’Ouest à sa diaspora, cette paire fait revivre un patrimoine à travers le style. La campagne de lancement, baptisée Première Classe, met en avant des figures iconiques qui incarnent l’excellence afro-diasporique : Didier Drogba, Oumou Sangaré, la sprinteuse Marie-Josée Ta Lou-Smith et Mme Daba Traoré, ancienne employée de la compagnie. Disponible dès le 9 octobre au prix de 199,99€ dans le monde entier via SNKRS et une sélection de shops partenaires, la Nike x Air Afrique Air Max RK61 s’affirme comme une silhouette unique, à mi-chemin entre sneaker et mocassin, pensée pour conjuguer héritage et modernité. – N.C.

Nike et Air Afrique dévoilent la Air Max RK61 Lire la suite »

EuroBasket : l’Allemagne sur le toit de l’Europe !

Dans une finale disputée face à la Turquie (88-83), l’Allemagne a décroché, hier, son deuxième titre européen. Dennis Schröder a été sacré MVP du tournoi. On attendait un choc, et la rencontre a tenu toutes ses promesses. Hier soir, à Riga (Lettonie), la finale de l’EuroBasket a sacré l’Allemagne au terme d’un scénario intense. Pourtant, rien ne semblait acquis pour la Mannschaft. La Turquie avait pris les commandes dès l’entame, s’appuyant sur l’adresse de Cedi Osman et la domination d’Alperen Sengün dans la raquette, et menait 46-40 à la mi-temps. Au retour des vestiaires, les Allemands ont finalement relevé la tête : défense accrue, rebonds disputés, et contre-attaques tranchantes. Isaac Bonga allume la première étincelle, puis Dennis Schröder serre les rangs et impose son leadership. Quart après quart, la Mannschaft grignote son retard, s’approche, et finit par repasser devant dans le dernier acte. La fin est crispante. À deux minutes du terme, tout reste à faire. Schröder, imperturbable, marque un panier décisif, puis envoie un tir en suspension à 19 secondes, qui fait basculer le duel. Şengün tente une réponse à trois points mais le ballon ne rentre pas, et les deux lancers francs de Schröder dans les derniers instants scellent le succès (88-83). Trente-deux ans après son seul précédent titre continental, l’Allemagne retrouve la couronne européenne. Schröder, élu MVP, symbolise cette équipe capable de faire la différence quand ça compte. Ce succès confirme l’âge d’or du basketball allemand, déjà titré mondialement en 2023. Derrière ce duel acharné, la Grèce complète le podium. Giánnis Antetokounmpo a mené les siens à la troisième place après une victoire serrée face à la Finlande (92-89). Un bronze qui sonne comme une consécration pour le joueur NBA, enfin récompensé avec sa sélection. – N.C.

EuroBasket : l’Allemagne sur le toit de l’Europe ! Lire la suite »

L’essor du flag football en France : entretien avec Thomas Perillat

Alors que la nouvelle saison de NFL vient tout juste de reprendre et remet le football américain sous les projecteurs, une autre discipline dérivée attire elle aussi l’attention : le flag football. Son intégration au programme des Jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles marque un tournant majeur et confirme une orientation résolument « made in USA ». En France, même s’il reste encore confidentiel, ce sport sans contact connaît un essor prometteur, jusqu’à nourrir de réelles ambitions olympiques. Thomas Perillat, responsable du haut niveau du flag football à la Fédération Française de Football Américain (FFFA) et des équipes de France, nous a accordé un entretien pour éclairer les enjeux de ce sport qui fera ses débuts olympiques dans trois ans. Pouvez-vous nous expliquer concrètement ce qu’est le flag football et quelles sont ses principales différences avec le football américain ? Thomas Perillat : La plus grande différence, c’est bien sûr l’absence de contact. Ensuite, il y a la taille du terrain : on joue sur un quart de terrain de football américain, soit environ 70 yards de long (64 mètres) et 25 yards de large (22 mètres). En gros, vous divisez un terrain de football en quatre. Les équipes sont composées de 5 joueurs, donc on joue en 5 contre 5. Il y a beaucoup de mouvement et de technique, avec des similitudes avec le football américain, mais suffisamment de différences pour que ce soit un jeu à part entière. Comment arrête-t-on un joueur si les contacts sont interdits ? T.P. : Il existe deux façons de stopper la progression. La première, c’est de jouer directement sur le ballon, en interceptant la passe. La seconde, une fois qu’un receveur a attrapé la balle, consiste à le « déflaguer » : chaque joueur porte deux drapeaux fixés à sa ceinture, et il suffit d’en enlever un pour arrêter l’action. Le jeu reprend alors à l’endroit où le flag a été retiré. C’est un peu comparable à l’épervier qu’on jouait à l’école, sauf qu’au lieu de toucher son adversaire avec la main, on doit lui retirer un drapeau. Quelle est la popularité du flag football par rapport au football américain ? T.P. : C’est évident que le flag football ne peut pas rivaliser en popularité avec le football américain, qui bénéficie de la puissance médiatique de la NFL. Même en France, il y a davantage de clubs et de visibilité pour le football américain que pour le flag. Mais petit à petit les choses évoluent : le flag attire de plus en plus, notamment parce que c’est un sport sans contact, mixte, donc accessible à tous. Il est aussi facilement intégré dans les établissements scolaires, ce qui augmente sa visibilité. Avec l’arrivée des Jeux Olympiques de Los Angeles 2028, la NFL investit pour promouvoir le flag football, et de notre côté, nous allons également gagner en visibilité. Depuis combien de temps le flag football existe-t-il au sein de la FFFA ? T.P. : Cela fait déjà longtemps. La fédération regroupe trois disciplines : le football américain, le flag football et le cheerleading. Pour le flag football en particulier, il existe depuis au moins une vingtaine d’années en France. Comment vont se dérouler les phases de qualification pour les Jeux Olympiques ? T.P. : Pour l’instant, nous n’avons pas encore tous les détails, mais nous supposons qu’il faudra être la meilleure nation de son championnat continental. En Europe, cela signifie viser la première ou la deuxième place, puis affronter les meilleures équipes d’Asie, d’Afrique, d’Amérique du Nord et d’Amérique du Sud pour décrocher la qualification olympique. Quelles sont actuellement les nations les plus redoutables en Europe ? T.P. : Aujourd’hui, les grosses nations sont l’Allemagne et l’Autriche. La Suisse monte également en puissance depuis peu. Patrick Mahomes, l’un des plus grands quarterbacks de la NFL, a exprimé son envie de participer aux JO 2028. En France, envisagez-vous de faire appel à des joueurs issus du football américain comme Lucas Niang, champion du Super Bowl, ou Anthony Mahoungo, ancien joueur des Eagles de Philadelphie ? T.P. : Nous serions ravis d’accueillir des talents comme eux s’ils souhaitaient nous rejoindre. Cela motiverait aussi nos joueurs de football américain, qui ont des qualités physiques exceptionnelles, à s’intéresser au flag football. Mais il y a malgré tout une phase de transition et d’apprentissage du jeu à respecter. Concrètement, comment va s’organiser la sélection des joueurs en équipe de France à l’approche des Jeux Olympiques ? T.P. : C’est une très bonne question, parce que justement, nous sommes en train de revoir notre méthode de sélection. Jusqu’ici, nous organisions des stages de détection, en parallèle du championnat national qui se déroule en première partie d’année, à l’automne, et qui n’est pas mixte. Les sélectionneurs de l’équipe de France en profitaient alors pour repérer les jeunes talents, mais aussi celles et ceux qui n’avaient pas pu être identifiés lors de ces compétitions. Nous organisions également des stages supplémentaires afin de donner leur chance à d’autres athlètes susceptibles de rejoindre l’équipe de France. Depuis quelques années, et encore plus depuis l’annonce de l’intégration du flag football aux Jeux Olympiques, l’intérêt pour la discipline a clairement grandi. Nous envisageons donc désormais une phase de présélection plus structurée, qui passerait par une journée de tests physiques organisés dans différents lieux en France. Les joueurs et joueuses souhaitant intégrer les équipes de France devraient d’abord valider leurs performances auprès de pôles de testing avant de pouvoir participer aux détections. Concrètement, il s’agira d’épreuves comparables au NFL Combine (NdA : un camp d’entraînement et de tests intensifs qui permet aux joueurs universitaires d’être sélectionnés ou non lors de la draft NFL), afin de s’assurer que les athlètes répondent aux critères physiques requis avant d’intégrer le processus de sélection. La France a-t-elle une réelle chance de médaille olympique ? T.P. : Mon rôle et ma responsabilité, c’est d’abord de qualifier les équipes françaises pour les Jeux Olympiques. Ensuite, en ce qui concerne les médailles, il faut reconnaître que les Américains dominent largement, un

L’essor du flag football en France : entretien avec Thomas Perillat Lire la suite »

Les Bleus s’arrêtent en huitièmes de l’EuroBasket

Après avoir terminé premiers de leur groupe, les Français ont été surpris par la Géorgie (70-80) et quittent l’EuroBasket 2025 dès les huitièmes de finale. L’aventure avait démarré sous les meilleurs auspices. En phase de groupes, l’équipe de France s’était montrée solide et régulière, concluant en tête de sa poule grâce à plusieurs victoires convaincantes, notamment face à la Slovénie et l’Islande. Mais le couperet est tombé dès les huitièmes. Opposée hier à une équipe de Géorgie inspirée et déterminée, la France a subi le rythme adverse, manquant de justesse dans les moments clés. Les Géorgiens sont entrés dans ce duel avec confiance, imposant leur rythme dès le début. Le premier quart-temps s’est conclu sur un léger avantage (24-20), que les Tricolores n’ont jamais réussi à combler, malgré quelques éclairs offensifs. L’espoir est revenu dans le dernier quart. Menés de neuf points, les Bleus ont retrouvé leur adresse extérieure pour recoller à 66-66 après une série de tirs primés. Mais ce retour a vite été étouffé : Tornike Shengelia a planté un trois points assassin, suivi de lancers francs de Kamar Baldwin, qui a porté l’écart à +6 à moins de deux minutes du terme. Dans le money-time, les Français se sont heurtés à une défense de fer et ont manqué leurs ultimes tentatives, laissant la Géorgie conclure sereinement (80-70). Cette élimination précoce marque une déception majeure pour les Bleus, d’autant plus après un début de tournoi réussi. L’absence d’adresse régulière, le manque de constance défensive et l’incapacité à répondre à l’élan adverse dans les moments chauds auront coûté cher. Le staff et les joueurs devront transformer cette frustration en motivation pour retrouver de l’élan lors des prochaines échéances internationales.- N.C.

Les Bleus s’arrêtent en huitièmes de l’EuroBasket Lire la suite »

Gunna sort son nouvel album « The Last Wun »

Sorti le 8 août 2025, The Last Wun marque un tournant pour Gunna. Le rappeur d’Atlanta livre un sixième album dense et introspectif, censé clore son aventure au sein du label YSL Records. Avec The Last Wun, Gunna referme un chapitre majeur de sa carrière. En vingt-cinq morceaux, l’artiste dévoile un projet à la fois personnel et ambitieux, dans lequel il se livre sans filtre sur sa trajectoire et les épreuves qui ont marqué les dernières années. Ce disque, produit en grande partie par Turbo, se présente comme le dernier publié sous YSL Records, une manière pour lui d’assumer son indépendance artistique après une décennie de fidélité au label. Dès son premier single Won’t Stop, paru en juin, Gunna donnait le ton : déterminé, concentré et en pleine maîtrise de son art. Entre confidence et affirmation, le morceau traduisait déjà la volonté du rappeur de tourner la page sans renier son parcours. L’ensemble de l’album suit cette logique, entre moments de lucidité et élans de confiance retrouvée. L’artiste multiplie les collaborations de prestige, invitant Offset, Burna Boy, Wizkid, ou encore Asake. Ces featurings, habilement intégrés, ouvrent son univers à de nouvelles sonorités, entre afro-fusion, trap et influences plus mélodiques. Gunna démontre une nouvelle fois sa capacité à mêler ses racines atlantaiennes à des sonorités globales, offrant un projet riche et cohérent. Certains titres frappent par leur charge émotionnelle. Sur Prototype, il glisse une réponse subtile aux tensions anciennes avec Young Thug, son mentor et figure de YSL. Sans confrontation directe, Gunna choisit d’exprimer sa vérité à travers la musique, confirmant que les blessures du passé restent encore présentes. Cette approche témoigne d’une maturité nouvelle et d’une volonté d’avancer. Sur le plan commercial, The Last Wun s’est hissé à la troisième place du Billboard 200 dès sa première semaine, avec près de 80 000 unités écoulées. Un score solide qui confirme la constance de Gunna au sommet des charts américains. Plus qu’un simple album, The Last Wun s’impose comme une déclaration d’indépendance. Gunna y affirme sa vision, son identité et sa résilience dans un paysage rap en pleine mutation. En refermant la parenthèse YSL, il ouvre la voie à une nouvelle phase de sa carrière, plus libre et assumée que jamais. – N.C.

Gunna sort son nouvel album « The Last Wun » Lire la suite »

Retour en haut