Coup d’envoi pour la première Coupe du monde des clubs !

Du 15 juin au 13 juillet 2025, les États-Unis accueilleront la toute première édition de la Coupe du monde des clubs. Un nouveau tournoi international qui ambitionne de révolutionner le paysage du football mondial.

C’est en décembre 2022, lors d’une conférence de presse tenue à Doha pendant la Coupe du monde au Qatar, que la FIFA avait levé le voile sur son nouveau projet d’envergure : une Coupe du monde dédiée non pas aux sélections nationales, mais aux clubs. Deux ans et demi plus tard, cette idée devient réalité.

Une compétition élitiste

La formule s’inspire largement du format bien connu de la Coupe du monde des nations : 32 équipes, des phases de poules, puis des matchs à élimination directe jusqu’à la finale. Les deux premiers de chaque groupe se qualifient pour les huitièmes de finale.

Mais à la différence du tournoi des nations, la sélection des clubs participants repose sur des critères de performance continentale. Les clubs qualifiés sont choisis sur la base de leur palmarès des quatre dernières saisons. Ainsi, les vainqueurs de la Ligue des champions (UEFA), de la Copa Libertadores (CONMEBOL – Amérique du Sud), de l’AFC (Asie), de la CAF (Afrique) ou encore de la Concacaf (Amérique du Nord et centrale) et de l’OFC (Océanie) ont leur place assurée. D’autres clubs peuvent intégrer le tournoi en fonction de leur classement continental.

Le Paris Saint-Germain, seul représentant français, fait partie des équipes engagées, grâce à sa deuxième place dans le classement UEFA sur la période concernée. Le club hôte, l’Inter Miami de Lionel Messi, est également de la partie, qualifié automatiquement en tant que représentant du pays organisateur.

Le pari stratégique de la FIFA

Avec ce nouveau format, la FIFA affiche clairement sa volonté de s’affranchir de la domination européenne, symbolisée par la toute-puissante Ligue des champions de l’UEFA. En créant cette Coupe du monde des clubs, l’instance entend non seulement rééquilibrer les forces à l’échelle mondiale, mais aussi élargir son influence et diversifier ses revenus, notamment grâce aux droits télévisés, aux sponsors et à la billetterie.

Grâce à sa large exposition médiatique, la compétition contribuera également à ouvrir le football à un public plus vaste. Des clubs comme Auckland City (Nouvelle-Zélande) ou Al-Ahly (Égypte) bénéficieront d’une visibilité inédite. Pour de nombreuses régions encore peu représentées dans les grandes compétitions de clubs, c’est l’occasion rêvée de s’illustrer sur la scène mondiale.

Toutefois, le règlement limitant à deux le nombre de clubs par pays suscite déjà des critiques, notamment en Angleterre et en Espagne, où plusieurs grands clubs restent sur le carreau malgré leur niveau actuel. – C.A.

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